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Interview

Gasset : "On sait qu'on n'est pas à 50-50"

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 08/05/2024 à 20:10

Gasset : "On sait qu'on n'est pas à 50-50"Gasset : "On sait qu'on n'est pas à 50-50"

Jean-Louis Gasset évoque la rencontre capitale de ce jeudi soir à Bergame. Avec beaucoup d'envie.

Amener les supporters à Dublin, amener ce groupe à Dublin, ça sauverait définitivement la saison selon vous ?

Jean-Louis Gasset : "Le groupe a souffert bien sûr, il y a eu des hauts et des bas, il y a eu des bonnes périodes, des mauvaises périodes, des périodes de doute. Ils ont sûrement souffert, aujourd'hui, ils sont conscients qu'ils sont à un match d'un match historique. Dans cet effectif, il y a beaucoup de joueurs d'expérience qui ont joué dans de grands clubs, qui ont disputé de grands matchs, qui sont internationaux pour la plupart et qui savent très bien que jouer un match comme ça, ce n'est pas tous les jours. Donc il y a une concentration extrême".

Quel va être votre discours après avoir pu travailler pendant une semaine ?

J.L.G. : "Le discours c'est de montrer le positif, être positif déjà sur le match qu'on avait joué contre eux, parce que c'était quand même impressionnant les résultats que l'Atalanta avait obtenus à l'extérieur. De gagner 3-0 à Anfield Road, ça écarquillait les yeux. Nous, on a fait notre match chez nous, en sachant le match parfait qu'il fallait faire. On n'était pas loin, à part le premier quart d'heure où on a un peu bégayé techniquement, mais après, à partir du moment où on s'est mis en route, on a fait jeu égal avec eux, et à des moments, on était plus dangereux qu'eux en ayant les plus belles occasions. Ça, c'était déjà le premier point. Après, il faut analyser le match retour, comment il va se passer, dans un stade plus petit mais peut-être encore chaud, comme l'a été le Vélodrome. Il faut se préparer à l'aspect psychologique et au match qu'il faut jouer demain. Chaque match a un scénario et il faut essayer de dire à ses joueurs comment on voit le scénario de celui qui va arriver demain avec, à mon avis, une entame de match qui va être décisive."

Est-ce que ça reste du 50-50 selon vous ?

J.L.G. : "Les statistiques, je ne suis pas un grand mathématicien, mais les statistiques restent les statistiques. L'équipe qui fait un match nul à l'extérieur, même si le but ne compte pas double, a un petit avantage. Mais là, on est à un match de la finale, donc on sait ce qu'on doit faire. Si on menait d'un but, on sait que le nul ne suffirait pas, là non. Mais on est prêt à aller, comme contre Benfica, jusqu'au bout de la nuit pour rendre tout le monde heureux."