Gasset : "Nous avons notre destin entre les mains"

La septième place pourrait être européenne selon le résultat de la Coupe de France. Quels sont vos objectifs concrets pour cette fin de saison ? Sachant que la Ligue des Champions semble compromise aujourd'hui, quels sont vos plans ? Visez-vous la cinquième place ? La sixième ? Comment envisagez-vous cela ?

Jean-Louis Gasset :"Je suis conscient de la nécessité de remporter des matchs. Je n'ai pas encore trouvé la formule pour réussir à l'extérieur, contrairement à mes prédécesseurs. Depuis mon arrivée, nous avons récolté 4 points en 4 matchs à l'extérieur, ce qui est nettement insuffisant pour un club comme l'Olympique de Marseille. En revanche, au Vélodrome, que ce soit en championnat ou en Coupe d'Europe, nous bénéficions d'un supplément d'âme et nous parvenons à obtenir les résultats nécessaires. Donc, avec trois matchs à jouer chez nous cette semaine, avec nos supporters derrière nous, nous sommes très ambitieux."

Est-ce que quelque part vous n'avez pas le sentiment que ce match contre Nice, quelles que soient les ambitions européennes, représente le match de la dernière chance?

Jean-Louis Gasset : "Si nous battons Nice, nous serons septièmes et l'équipe qui nous précédera sera Lens avec seulement trois points d'écart, et nous jouerons contre eux dimanche. Ainsi, notre avenir dépend toujours de nos performances, ce match est donc décisif. En début de saison, je les ai trouvés très performants. Ils ont connu un léger passage à vide, mais contre Lorient, j'ai retrouvé une équipe incisive, gagnant 3-0. Les options offensives telles que Laborde, Moffi, Boga, Cho et Guessan sont des joueurs familiers pour nous. L'entraîneur niçois dispose d'une grande variété de choix pour mener à bien sa mission."

Vous parliez d'une semaine importante, décisive. Y a-t-il un risque qu'à une semaine de la demi-finale, nous pensions déjà un peu trop à cet événement ? Beaucoup se concentrent là-dessus, beaucoup ont déjà hâte d'être à l'Atalanta. Comment ressentez-vous votre groupe par rapport à cela ? Est-ce que cela va également faire partie des discussions que vous aurez avec eux? Est-ce qu'on peut déjà avoir un peu la tête ailleurs ?

Jean-Louis Gasset : "Je pense pas. Je pense pas pour la bonne et simple raison qu'on joue chez nous. Et là est peut-être la réponse de l'extérieur et domicile. Quand on joue chez nous, il n'y a pas de passe droit. On est obligé, demain on va jouer devant 60 ou 65 000 personnes, on est obligé d'aller au bout de nous-mêmes. Que ce soit en championnat ou en Coupe d'Europe. On est l'Olympique de Marseille."