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Interview

Gasset : "Les penaltys, c’est comme la pétanque !"

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 21/02/2024 à 16:18

Gasset : "Les penaltys, c’est comme la pétanque !"Gasset : "Les penaltys, c’est comme la pétanque !"

Jean-Louis Gasset a-t-il prévu de travailler une éventuelle séance de tirs au but pour demain soir ?

Comment se sont passés les premiers moments avec votre groupe sur le terrain? Est-ce que c'était conforme à ce que vous attendiez et est-ce que du coup, je sais que vous n'avez pas le choix, mais est-ce que vous serez déjà opérationnels pour demain soir?

Jean-Louis Gasset : Obligatoirement. Même si on est dans l'urgence. Nous avons beaucoup travaillé hier. D'ailleurs, je tiens à remercier Pancho Abardonado qui a consacré une partie de la journée et une partie de la nuit à nous expliquer un peu tout. Nous avons avancé dans le travail, découvert les joueurs, même si nous les connaissions déjà en tant qu'individus, car il est question d'hommes actuellement pour redresser la situation. Nous avons beaucoup travaillé, dialogué avec les joueurs pour donner une direction. Nous avons tous traversé des moments où ça allait un peu moins bien dans notre vie. Donc, le travail, d'abord individuel, et un peu plus que ce que chacun fait habituellement, puis nous allons parler du groupe. Après c'est à moi de trouver la bonne formule, dans laquelle ils se sentent bien, la bonne tactique, car il y aura de la pression. Et comment faire pour remporter ce match.

 

Donc, vous savez que la crainte demain est d'arriver aux tirs au but. L'OM a perdu trois séances de tirs au but consécutives, ce qui a contribué à une saison aussi catastrophique. Allez-vous préparer cette séance? Par exemple, Didier Deschamps dit que cela n'a rien à voir de le faire à l'entraînement et ensuite dans le contexte du Vélodrome, ça n'a rien à voir. Allez-vous organiser une séance de tirs au but?

J.L.G : J'ai beaucoup de choses à préparer, mais quand vous arrivez au bout de 120 minutes et qu'il faut tirer les penalties, ce n'est pas en travaillant cela cet après-midi où on est décontracté et à vide, comme on dit, c'est comme la pétanque, c'est pareil, il faut être en condition. Mais j'ai encore beaucoup de préoccupations avant les tirs au but.

Il y a des suspendus, des joueurs non qualifiés, mais les rares matchs positifs de l'OM ont été en 3-5-2. On a l'impression qu'il y a des joueurs qui ne peuvent jouer que dans ce système, ils sont plus à l'aise. Que ce soit les latéraux, les défenseurs centraux, ou deux attaquants. On l'a vu, Gennaro Gattuso a voulu changer en 4-3-3, ça ne fonctionnait pas. Au-delà, encore une fois des méformes, des absents, est-ce que quand même vous vous dirigez peut-être vers ce système-là?

J.L.G : C'est ce que m'a dit Pancho, et on a regardé les matchs dans ce système-là. Donc, bien sûr, on a étudié le Shakhtar, on a regardé Brest, on a examiné les deux compositions de l'équipe parce que ce sont les joueurs en forme qui ont joué jeudi et dimanche. Il y a des joueurs qui reviennent de blessures, qui n'ont pas le rythme pour jouer une heure et demie ou plus si possible. Si possible, d'accord? Mais là, c'est vrai que j'ai observé dans quelle composition les joueurs se sentaient le plus à l'aise. Ce qui compte, c'est l'animation. Quand vous faites une faute de marquage à la dernière minute, comme vous l'avez dit tout à l'heure, si vous perdez un duel à la dernière minute, ce sont tous ces petits détails qui font qu'à Donetsk, à une minute près, vous avez gagné 2-1, à Brest, à une minute près, vous avez pris un point. Vous comprenez? C'est ça qu'il faut, c'est le moindre détail qui est important. Et je pense qu'ils sont en train de s'en rendre compte parce qu'ils sont malheureux. Ils sont malheureux d'avoir perdu leur mentor.