Gasset : "Les joueurs ne sont pas des machines, on a besoin du public !"

Pour ce qui est de votre adversaire ce week-end, Nantes, il est vrai qu'il y a 4 joueurs de l'OM formés à Nantes. Au fil des décennies, nous avons vu de nombreux joueurs nantais se révéler. Un mot sur la formation nantaise.

Jordan Veretout : "Concernant leur centre de formation, je préfère me concentrer sur l'adversaire de demain plutôt que sur l'évaluation de leur formation. Il est crucial de ne pas sous-estimer cette rencontre. Nous ne devons en aucun cas aborder ce match avec légèreté. Nantes a récemment pris 7 points sur 9 à l'extérieur, même s'ils ont eu plus de difficultés à domicile. Il est essentiel de se rappeler que demain sera tout sauf un match facile. Je tiens à mettre en garde tout le monde à ce sujet."

Mais est-ce que vous avez déjà eu des scènes de manifestations de supporters ? Que ce soit avec ça ou autre chose mais on nous avait parlé du fait d'être à l'hôtel avec Ghislain, j'imagine vous croisez des marseillais, quelles interactions vous avez pu avoir avec les supporters que ce soit avec sa casquette ou autre ?

Jean-Louis Gasset : "C'est en croisant les gens que je me dis restons confiants mais pas euphoriques. Ca fait 15 jours que je suis ici, on a joué 4 matchs, je connais la région, je connais le club, restons les pieds sur terre. On sait que ce qu'on a fait, on est monté crescendo, on a fait notre meilleur match contre Villarreal, mais ça suffit pas. Ça suffit pas, il faut continuer, il faut continuer à empiler de la confiance et des résultats. Restons les pieds sur terre."

Quel a été l'impact du public dans la victoire contre Villareal ?

Jean-Louis Gasset : "Le public a été fantastique. Même avec une suspension de tribunes, le fait d'avoir rempli ces tribunes destinées à quatre pour les gamins, c'était fantastique. Nous avons ressenti la satisfaction du public, et les joueurs le ressentent également. C'est un privilège de rendre les gens heureux dans la vie, et hier soir, ils étaient heureux. C'est quelque chose que nous devons maintenir, mais c'est le plus difficile à faire. Nous avons progressé pas à pas depuis le début, et maintenant nous sommes confrontés à des défis plus difficiles, mais le public doit continuer à nous soutenir. Ce n'est pas seulement en Coupe d'Europe. Demain, il doit comprendre que nous sommes fatigués. Émotionnellement, jouer quatre matchs en douze jours dans ces conditions est éprouvant. L'effectif varie en fonction des compétitions, et nous devons jongler avec les joueurs disponibles. Ce sont de bons joueurs, mais ce ne sont pas des machines. Lorsque le public les soutient de cette manière, cela leur donne un supplément d'âme qui les pousse à se surpasser. En tant qu'entraîneur, c'est à moi de gérer la fatigue des joueurs, de savoir qui peut jouer et qui a besoin de souffler pour éviter les blessures. Mais avec un public comme le nôtre, nous ne pouvons que donner le meilleur de nous-mêmes. J'espère que demain sera aussi passionnant que jeudi soir, et que personne ne sous-estimera l'importance du match. Nous avons besoin de leur soutien."