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Interview

Gasset : "Je suis triste parce que je m'étais mis dans la tête qu'on pouvait le faire"

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 20/05/2024 à 00:38

Gasset : "Je suis triste parce que je m'étais mis dans la tête qu'on pouvait le faire"Gasset : "Je suis triste parce que je m'étais mis dans la tête qu'on pouvait le faire"

Et voici la dernière conférence de presse de la carrière de la saison de Jean-Louis Gasset, après la victoire au Havre (1-2).

Coach, une troisième victoire à l'extérieur en Ligue, mais qui restera anecdotique... Une 2e mi-temps où on a revu un peu l'Olympique de Marseille ?

Jean-Louis Gasset : "C'était un bon match. On s'est créé des occasions. On aurait pu mener plus largement et comme d'habitude on s'est fait un petit peu peur sur la fin en faisant des erreurs, mais bon c'est la saison qui veut ça. Là, il y a la victoire, c'est déjà un premier point pour moi, parce que j'avais demandé aux joueurs, je ne voulais pas finir ma carrière sur encore un faux pas. Donc, j'avais demandé de faire l'effort et je pense qu'on était plus dans l'état d'esprit aujourd'hui que ce qu'on l'a été mercredi.

Vous êtes sanctionnés par la 8e place, ce qui ne permet pas à l'Olympique de Marseille d'être européen la saison prochaine...

J.L.G. : "Je sais. Je sais... C'est pour ça que je suis triste, parce que je me l'étais mis dans la tête qu'on pouvait le faire. Il y avait la place, même si on n'avait pas le droit à l'erreur par rapport aux points qu'on avait quand on est arrivés. On a fait 12 matchs, on a pris 20 points. C'est l'OM de cette année.

Qu'est-ce qui a manqué à cette équipe pour être européenne ?

J.L.G. : "Quand vous finissez première ou deuxième équipe à domicile et avant-dernière à l'extérieur, il doit y avoir du caractère là-dessous. Je pense que c'est la personnalité, le caractère. On vit avec un groupe de bons mecs, mais qui n'arrivent pas à se sublimer à l'extérieur. Il faudra tenir compte de ça.

Comment qualifieriez-vous cette saison, c'est un échec ?

J.L.G. : "À partir du moment où l'OM n'est pas en Coupe d'Europe, on peut dire que c'est une mauvaise saison. L'OM... J'ai vécu des soirées d'Europe où ces gens, ce public, ce stade méritent l'Europe toutes les années. Mais je pense sincèrement que tout le monde va tirer les leçons et que l'OM va revenir au plus vite en Coupe d'Europe parce que ce public le mérite."

Ça a été compliqué d'adapter cet effectif à votre façon de faire ?

J.L.G. : "Non, chacun a ses problèmes. Toutes les missions que vous faites, il y a un effectif donné. Quand il n'y a pas un mercato entre, vous n'arrivez pas à le monter à votre façon. Là, il fallait faire jouer des joueurs recrutés par d'autres pour jouer dans des systèmes différents. C'était très compliqué. En plus de ça, on a eu une période de blessures extrêmes où on a vu débuter en Coupe d'Europe des petits de 17 ans qui vont venir. Et pour moi, la bonne nouvelle, je vous le dis franchement, c'est comment travaille le centre de formation. Et la génération qui arrive de 19 ans. Et là, c'est une bonne nouvelle. Je vous le dis."

Pour vous l'OM c'est terminé ?

J.L.G. : "Oui."

Le métier d'entraîneur c'est terminé ?

J.L.G. : "Oui."

Comment vous vous sentez ?

J.L.G. : "Bizarre. Bizarre... Quand il a sifflé l'arbitre, bon j'étais content parce qu'à tout prix je voulais gagner. Mais là c'est bizarre, parce que bien sûr il va falloir rester dans le football parce que vous savez faire que ça. Mais c'est vrai aussi que de ne plus entraîner, ça va changer la vie.

Eh bien, bonne retraite.

J.L.G. : "Merci beaucoup."

Et qu'allez-vous faire dans le football du coup ?

J.L.G. : "Il n'y a rien de précis, mais je vois le nombre de gens qui me demandent des conseils pour une décision, la suite de leur carrière, des choses comme ça, des agents des fois qui me demandent la valeur d'un joueur, comment le joueur pourrait progresser, ça va tourner autour de ça. Des conseils et des réseaux pour savoir le plus de choses possible.

Et justement pour les conseils, qu'allez-vous dire au club marseillais ces prochains jours ?

J.L.G. : "Ça, je vais rencontrer le président dans la semaine et je lui ferai un scanner de ce que j'ai ressenti. Après, je ne suis pas la science infuse du football, mais j'ai ressenti des choses, donc je lui en ferai part et je sais qu'il trouvera les solutions pour amener Marseille le plus vite possible en Coupe d'Europe."