Gasset explique sa gestion de l'effectif

Juste avant vous, il y avait Ulisses Garcia en conférence de presse. Dimanche dernier, on l'a vu jouer à un poste inhabituel de latéral droit, parce qu'il manquait du monde, évidemment. On voit très peu de gauchers jouer à droite, alors que l'inverse est plus vrai. Qu'est-ce que vous lui dites pour essayer de le mettre en confiance ?

Jean-Louis Gasset : Bah déjà, on le fait travailler et on lui dit qu'on est un peu dans l'urgence parce que nos deux joueurs sont sur le carreau. On le fait travailler pour positiver la chose, on essaye de faciliter ses angles de passe et de mettre un joueur devant lui pour lui faciliter ses dédoublements. Mais bien évidemment, il fait un gros effort. Mais pour le collectif, c'est un garçon qui aime ça, qui aime donner. Il est généreux.

Qu'est-ce qui vous permet d'avoir un peu plus d'optimisme par rapport à ce que vous avez vu lors de cette semaine ? La semaine dernière, vous n'avez pas pu beaucoup travailler, certaines choses aussi dues au retour tardif de certains internationaux. Là, cette semaine, Gigot a une semaine de plus, Balerdi aussi, Gueye aussi, Garcia aussi. Qu'est-ce qui vous permet d'avoir ce petit soupçon d'optimisme ?

J.L.G : Le temps de travail et les séances. Le temps de travail que nous avons eu pour conforter des joueurs que nous avions précipités à jouer parce que contre Paris, que ce soit Samuel Gigot, que ce soit Léo Balerdi, que ce soit Papa Gueye, c'étaient des joueurs qui avaient fait un essai. Donc, cela signifie qu'ils avaient le feu vert, mais ils n'étaient pas opérationnels à 100%. Les événements du match ont fait qu'il a fallu les intégrer plus vite que prévu. Là, nous avons eu une semaine de travail où ils ont bien travaillé, nous avons bien travaillé tactiquement en trouvant de nouveaux postes de temps en temps pour certains joueurs par rapport à l'effectif actuel.

 

Je voulais vous questionner, vous savez, sur le fait que le match de Ligue 1 a été reporté entre vos deux matchs de Coupe d'Europe, c'est quelque chose de probablement super intéressant pour vous. Qu'est-ce que ça peut changer concrètement dans la préparation de tout ça, et même dans la préparation de demain, c'est-à-dire que demain vous êtes encore focus sur le championnat, et après il y a deux semaines où c'est la Coupe d'Europe, ça arrive rarement. Qu'est-ce que ça change concrètement pour vous ?

J.L.G : Mais tout est positif, tout est positif et dans la conjoncture, là je parle égoïstement, avec l'effectif qu'on a, quand on sait que demain on va aller à Lille avec 18 joueurs, il y en a 5 qui ne peuvent pas être sur la liste en Europa League. D'accord ? Donc le temps de jeudi à jeudi va nous laisser le temps pour les 12-13 joueurs inscrits. Ça va être d'autres jeunes qui vont venir avec nous parce qu'on est en train de faire le tour de tout ce qu'il y a au club pour pouvoir trouver des gens que vous verrez sur la liste de l'Europa League où vous allez découvrir des noms. Là, on les a vus hier parce qu'ils étaient inscrits sur une liste et qu'ils étaient blessés. Là, ils relèvent des blessures, ils ont repris les championnats dans leur catégorie. Donc hier, on les a pris à l'entraînement pour qu'ils se sentent à l'aise avec nous. Et dès la semaine prochaine, ils vont être avec nous dans le groupe de l'Europa League. Donc qu'il y ait une semaine de match à match, c'est formidable pour nous.

 

Il y a un joueur qui est là et qu'on ne voit plus jamais, c'est Joaquin Correa. Est-ce que vous pouvez nous expliquer, est-ce que c'est ce que vous voyez à l'entraînement ? Qu'est-ce qui se passe avec Joaquin Correa ?

J.L.G : Il est dans le groupe tout le temps, il est à l'entraînement tout le temps, il travaille bien. Il est dans un secteur de jeu où on a Aubameyang, on a Faris, on a Ndiaye qui peut jouer demi-pointe. Pour le moment je crois qu'il est rentré un quart d'heure à Clermont. Je l'ai vu cette semaine parce qu'il voulait me parler et je lui ai dit de ne pas lâcher, qu'à un moment ou à un autre j'aurais besoin de lui. Voilà, ce n'est pas moi qui ai construit l'effectif, j'arrive, un effectif est construit et quand vous avez autant d'attaquants axiaux, c'est difficile de donner sa chance à tout le monde, mais qu'il continue à travailler parce qu'il a un très bon esprit.