Gasset : "Envie d’un dernier frisson au Vélodrome "

Justement, vous en parlez de ce match, du coup demain dernier match au Vélodrome face à Lorient. Comment analysez-vous cette équipe de Lorient qui est en grande difficulté en cette fin de saison et qui essaie de se maintenir en Ligue 1?

Jean-Louis Gasset : C'est le match de la survie pour eux, mais pour nous, c'est le match du rachat. Pour le moment, on a quasiment tout bien fait à la maison. J'ai été l'entraîneur de l'Olympique de Marseille pendant 9 matchs, demain c'est le dixième, et je peux vous dire que jamais de ma vie je n'ai vu d'ambiance pareille. Et j'espère, j'espère que demain, on va fêter ensemble une victoire, une dernière victoire en championnat. Bien sûr que je comprends la déception, moi aussi je suis très déçu. Je comprends la colère, je comprends tout. Gagner pour laisser Marseille européen, c'est le leitmotiv de demain dans ce Vélodrome. J'ai envie de dire aux supporters, malgré la rancœur, venez nous encourager une dixième fois, vous avez été irréprochables, et nous, on est impardonnables, mais c'est le dernier coup. C'est le dernier coup, j'ai envie de leur dire, venez une fois encore, montrez que vous, vous avez fait la saison pleine, complète.

 

Vous parlez de ce dernier match au Vélodrome, à quel accueil est-ce que vous vous attendez déjà ?

J.L.G : Si je fais un appel au peuple, c'est pour leur dire que vous avez donné 100%, d'accord ? Finissez à 100%, finissons ensemble à 100%. Mais si on veut que Marseille soit européen, il faut qu'on termine la saison dès demain par une victoire. Et personnellement, terminer ma mission par une victoire au Vélodrome, j'y tiens beaucoup. Je tiens beaucoup à finir parce que les neuf matchs que j'ai coachés, dans ce stade, j'avais la chair de poule. J'ai eu des frissons et je veux les ressentir encore une fois. Voilà, c'est peut-être le dernier match de ma carrière au Vélodrome, mais je veux qu'il y ait la victoire au bout. J'ai envie donc, ensemble, comme on l'a fait depuis le début du premier match ici, et malgré le fait qu'on était mené 1 à 0 sur une péno, jamais on n'a lâché, donc encore un coup, encore une fois.