Gasset : "dimanche sera le dernier match de ma carrière"
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 18/05/2024 à 11:24
En conférence de presse, l'entraîneur olympien a annoncé sa retraite après le dernier match de championnat face au Havre.
Venir à l'OM comme ça n'était pas une mission évidente, et puis il y a eu des beaux moments, comme vous l'avez dit, en votre présence en tant qu'entraîneur. Est-ce que cela vous a motivé encore plus pour les années à venir, en vous disant que vous voulez continuer à occuper un poste similaire en France, en Ligue 1 ? Est-ce que peut-être du coup cela a attisé des bonnes idées de présidents qui vous auraient déjà sollicité ? Savez-vous déjà si vous allez rempiler et où à partir de la rentrée prochaine ?
Jean-Louis Gasset : "Non, je pense que dimanche sera le dernier match de ma carrière. Après, que je reste dans le football, qu'on se serve de mon expérience, de mes idées, de mes réseaux, ça c'est une possibilité parce que je ne sais pas jardiner. Donc, je n'aurais rien à faire, autant que je donne mon temps aux choses que je maîtrise. Mais entraîneur, c'est terminé."
Pour ceux qui ne seront pas au Havre, c'est la dernière fois qu'on vous voit. Dans quel état d'esprit tirez-vous le bilan personnel ? Quel sera votre ressenti, entre déception et joie ? Qu'est-ce qui vous marquera le plus ? Et aussi, quel est votre meilleur et votre pire souvenir ?
Jean-Louis Gasset : "Après le dernier match, je vous dirai. Pour le moment, je n'ai qu'une envie, comme je l'ai dit aux joueurs, c'est de finir sur une bonne note, de prendre trois points et de ne pas avoir de regrets.À partir de mercredi, nous avons su que nous n'étions plus maîtres de notre destin, mais nous avons tout de même fait le travail jusqu'au bout. En ce qui concerne les souvenirs, je dirais positifs. Deux me viennent à l'esprit immédiatement. Le premier, c'est le match contre Villareal, où nous avons réalisé une performance parfaite. Tous les entraîneurs rêvent de vivre un tel match. Et nous l'avons fait au Vélodrome, en remportant la victoire 4-0. Le deuxième, c'est la série de tirs au but contre Benfica. Dès que Benfica a manqué le premier penalty, j'ai su que nous avions les hommes pour réaliser un sans faute. Ces moments, cette communion des joueurs avec le public, resteront gravés à jamais dans ma mémoire. En revanche, le pire souvenir, c'est mercredi. C'est à l'Atalanta, lors de nos matches à l'extérieur où nous n'avons pas su trouver cette étincelle nécessaire pour des rencontres spéciales, qui peuvent vous mener soit à une finale de Coupe d'Europe, soit à un classement européen pour la saison suivante. Cela a été un véritable cauchemar."