Gasset : "Ce n'est pas qu'un club, c'est toute une ville qui attend cette demi-finale"

Nous sommes dans la même configuration qu'à Villarreal avec un match aller à domicile. Vous nous aviez un peu surpris avant Villarreal en disant qu'il fallait faire la différence dès le match aller. Est-ce que c'est un peu la même philosophie aujourd'hui, ou bien visez-vous simplement une petite victoire en demi-finale? Est- ce que cette différence sera suffisante ?

Jean-Louis Gasset : "On n'en sait rien. Ensuite, il nous restera un match retour à gérer. Peut-être ai-je commis une erreur à Villarreal en envoyant un message négatif au groupe en décidant de mettre Aubameyang et Harit sur le banc. Je l'ai pris personnellement. Je ne l'ai pas dit aux joueurs, mais je me suis dit que peut-être les gens penseraient que nous considérions le match comme acquis. Donc, un match aller reste un match aller, un résultat positif reste un résultat positif. Ensuite, nous nous adapterons au match retour avec notre public et tous les autres éléments nécessaires pour réussir."

Je reviens sur la question que j'ai posée à Jonathan Clauss concernant le lien entre l'OM et la Coupe d'Europe. On sait qu'il existe ce lien particulier, on voit derrière vous toutes les unes de journaux, beaucoup d'entre elles étant liées à la Coupe d'Europe. Vous-même, vous avez découvert l'OM et le Vélodrome lors d'une soirée de Coupe d'Europe contre le Shakhtar. Ressentez-vous également ce lien particulier entre l'OM et l'Europe ?

Jean-Louis Gasset : "L'impression que j'ai, c'est que ce n'est pas seulement un club, c'est toute une ville qui dispute une demi-finale de coupe d'Europe. C'est ce que je ressens. On ne peut pas se déplacer sans que les gens nous en parlent. Donc, je vous le dis, c'est un club, certes, mais c'est toute une ville impliquée."

Coach, pour rester dans cet état d'esprit, je voulais savoir où vous en êtes avec votre mission des 100 jours qui touche à sa fin, et si vous envisagez un 101ème jour ?

Jean-Louis Gasset : "Écoutez, nous sommes le 1er mai. Si on m'avait dit à mon arrivée ici que tous les objectifs seraient encore devant nous le 1er mai, j'aurais signé dès deux mains. Mais j'ai envie d'aller encore plus loin. Demain, nous verrons le Vélodrome pour la dernière fois en Europe. Et j'aimerais qu'ensemble, oui, j'aime ça, qu'ensemble nous fassions une grande fête demain."