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Interview

Gasset : "Aubameyang, c'est LE joueur !"

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 11/03/2024 à 13:35

Gasset : "Aubameyang, c'est LE joueur !"Gasset : "Aubameyang, c'est LE joueur !"

La réaction de Jean-Louis Gasset après OM-Nantes (2-0).

Coach, quelle est votre réaction après cette victoire de l'OM ?

Jean-Louis Gasset : "On savait que c'était le cinquième match au bout de 18 jours. On avait fait il y a trois jours un match plein et surtout une première mi-temps où on était allés essayer de faire la différence. Aujourd'hui, le fait de ne pas pouvoir changer beaucoup de joueurs fait qu'on n'avait pas 90 minutes dans les jambes. Donc Aubameyang a marqué deux buts et la défense a fait le reste. On a eu d'autres qualités, d'autres vertus, de solidité et de solidarité, qui font plaisir à voir, même si aujourd'hui on n'était pas très fringants."

Est-ce que à la fin du match vous vous dites que vous auriez pu faire plus tourner avec la fatigue ?

J.L.G. : "Alors, avant le match dans le vestiaire, pendant que les joueurs s'échauffaient, il y avait Gigot, Clauss, Rongier, Murillo et Ounahi. C'est pas mal, d'accord ? Donc ça veut dire qu'on a des joueurs blessés, les matchs sont très importants. Parce que la Coupe d'Europe, ok c'était important, mais si on avait raté la marche ce soir, on aurait dit bon ça y est, l'effet est fini, le machin, le machin... Et il fallait se dépasser. Il fallait se dépasser, se surpasser malgré la fatigue, toutes les équipes qui ont joué l'Europe se sont faites accrocher. Donc il fallait déjà essayer de changer des gens au bout d'une heure pour amener, mais ça n'a même pas suffi parce que Nantes avait pris le dessus au milieu et techniquement on a été trop pauvres en deuxième mi-temps à part deux ou trois contres où on a réussi à les traverser. Le reste du temps, c'est eux qui nous faisaient courir. Mais défensivement, on a été héroïques."

Des nouvelles de Jonathan Clauss ?

J.L.G. : "Jonathan, il a une petite image à l'écho. Pas grave, je pense qu'il fallait les 2-3 jours de repos. En Coupe d'Europe, je l'ai sorti à un quart d'heure de la fin, parce qu'il ne fallait pas qu'il fasse le sprint de trop ou tire le corner de trop. Donc les examens nous disent qu'il n'y a rien de grave, mais comme c'est le seul latéral du club, et que chaque fois qu'il n'est pas là, on est obligé d'inventer une stratégie pour parer à ça sans avoir de spécialistes. À force, ça va se voir."

Qu'est-ce que vous avez pensé du match d'Ismaila Sarr qui incarne aussi un peu cet investissement parce qu'il avait déjà eu un très gros match avec beaucoup de duels jeudi et là il est à l'origine des deux buts ?

J.L.G. : "Il fait partie des joueurs qui, on ne dit pas jouent trop parce qu'à son âge, il aime, mais lui et Aubameyang, ils mériteraient à des moments de se reposer un petit peu. Mais ils sont tellement importants, ils sont tellement généreux que je les maintiens le plus longtemps possible sur le terrain jusqu'à ce qu'on ait fait la différence pour pouvoir les remercier du travail qu'ils ont fait."

Justement, Aubameyang a montré encore des vertus extraordinaires. Cette façon de marquer le premier but, d'aller chercher le deuxième comme ça en étant un peu fatigué aussi à l'image du reste de l'équipe. C'est un élément déterminant, incontournable pour la suite de la saison ?

J.L.G. : "C'est LE joueur ! Dans toutes les équipes vous avez LE joueur. Donc vous mettez le joueur là où il aime et après vous construisez l'équipe. C'est la personne qui nous fait bien jouer, qui marque les buts, qui s'il faut travailler revient travailler. C'est la générosité même, mais c'est le joueur de l'effectif."

Défensivement, est-ce que vous tenez votre charnière centrale ?

J.L.G. : "Très bonne question. Je tiens ma charnière, j'ai deux défenseurs centraux. Voilà. Et le petit Meité qui peut couvrir si on joue à trois et qui peut être un peu latéral. C'est tout. Point barre. Donc j'attends Samuel (Gigot) avec impatience."

Jocelyn Gourvennec était présent juste avant vous et était assez remonté sur les deux situations de penalty pour Nantes qui n'ont pas été sifflées selon lui. Est-ce que selon vous, ce soir, l'arbitrage prête un peu à débat ou absolument pas ?

J.L.G. : "Je ne parle pas de l'arbitrage. J'ai trouvé quelques tacles par derrière très dangereux comme celui sur Aubameyang en première mi-temps. J'arrive d'une compétition avec la Côte d'Ivoire où quand c'étaient des tacles comme ça, c'était rouge direct. Parce que dès que ça touchait le tendon d'Achille, il y avait des risques de blessure. Donc on dira que l'arbitrage ça va ça vient, on le sait, on dit que ça s'équilibre. Bien sûr que Jocelyn avait le match qu'il a fait, il peut être aigri de ne pas avoir pris un point parce qu'ils ont fait un grand match. Ils ont fait la seconde mi-temps où ils nous ont mis dans nos 16 mètres. Je ne m'étonne pas que sur les trois derniers matchs ils aient pris 7 points à l'extérieur. Alors, on connaît cette situation quand on joue à domicile, peut-être que le public chahute, on est moins en confiance, mais c'est une équipe solide et bien organisée. Il y a Simon qui est en folie et quand il sort du banc Mohamed, Mollet, Coco... waou. Je me dis qu'ils ont fini avec une équipe très offensive parce qu'ils sentaient qu'on était cuits. Donc, il peut être aigri, oui. Mais pas sur l'arbitrage, moi, l'arbitrage, j'en parle pas."