Gasset : "À nous de rendre cette rencontre exceptionnelle"
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 17/04/2024 à 15:35
Jean-Louis s'est exprimé en conférence de presse avant la réception de Benfica.
On a l'habitude de dire que le match le plus important est celui qui arrive. Mais là, pour le coup, on a vraiment l'impression que ce match contre Benfica est d'une importance capitale pour la suite de la saison marseillaise. Vous avez un but de retard. Avec potentiellement 90, 95 ou même 120 minutes et des tirs au but peut-être demain soir, c'est un paramètre à prendre en compte. Il faut peut-être ne pas tout mettre dans la bataille dès le début ?
Jean-Louis Gasset : "Bien sûr, bien sûr. Nous avons 90 minutes pour marquer un but et peut-être une prolongation devant notre public pour marquer le second. Ce que nous n'avons pas bien fait au match aller, c'est dans les transitions. Comme Léo vous l'a dit, ils ont des joueurs forts en contre-attaque, donc il va falloir être présents dès la perte de balle."
Comment ressentez-vous vos joueurs à l'approche d'un tel rendez-vous ? Sont-ils excités, un peu inquiets, un peu nerveux ?
Jean-Louis Gasset : "Je les sens conscients. Conscients de l'importance du match à venir. Conscients que nous l'avons déjà fait par le passé. Mais également conscients que nous avons un léger retard à combler. Demain, je leur dirai que le stade sera en feu, d'accord, mais que c'est à nous de rallier ce public à notre cause, par notre attitude, notre agressivité, notre conviction et notre efficacité. Le public fera son travail, c'est à nous d'être à la hauteur dès le début du match et d'être efficaces dès que possible."
De cette ambiance qui va régner demain au Vélodrome, et qui pourrait galvaniser les joueurs, est-ce qu'il n'y a pas un risque aussi d'en faire trop, d'être trop pris par le jeu, d'être trop émotif ? Est-ce que votre rôle sera également de tempérer cela ?
Jean-Louis Gasset : "Nous l'avons déjà fait. Personnellement, nous avons joué ensemble contre le Shakhtar, nous avons affronté Villarreal, et nous avons bien préparé ces rencontres dans la sérénité. Il est inutile de s'exciter ou de se mettre nerveux, ou de poser un geste inconsidéré. Les joueurs en sont conscients, ils savent quel match ils doivent livrer. L'agressivité ne doit pas se transformer en agression. Parce que nous savons qu'un geste mal placé, de part ou d'autre, peut souvent être décisif pour le résultat. Nous sommes concentrés, mais conscients que nous avons un but de retard. Nous affrontons le quart de finaliste de la Ligue des champions de la saison dernière, un grand club comme Benfica, habitué à ce genre de rencontres. À nous de rendre cette rencontre exceptionnelle pour eux."