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Interview

Gasset : "A Marseille, je me suis régalé !"

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 24/10/2024 à 13:30

Gasset : "A Marseille, je me suis régalé !"Gasset : "A Marseille, je me suis régalé !"

Jean-Louis Gasset avait promis qu'il n'entraînerait plus après son expérience à l'OM. Et pourtant, le voici nommé entraîneur de Montpellier. Il explique sa décision de sortir de sa retraite.

La défaite lourde contre l'OM aura eu raison de Michel Der Zakarian. Le MHSC a choisi de nommer Jean-Louis Gasset comme entraîneur pour le reste de la saison. Le technicien de 70 ans avait pourtant promis qu'il en avait fini avec les bancs de touche.

"Marseille, un endroit magnifique"

En conférence de presse, il a expliqué pourquoi il a changé d'avis. L'ancien entraîneur Marseillais est aussi revenu sur ses trois mois passés sur le banc olympien : "C'est vrai que j'avais annoncé que je pensais avoir fait mon dernier challenge dans un endroit magnifique, dans le même état d'esprit qu'aujourd'hui, pour trois ou quatre mois pour emmener de la sérénité et vivre des moments forts dans un stade fort, et je me suis régalé ! Et j'ai dit, bon, c'est le terminus. Demi-finale de coupe d'Europe, un parcours qui aurait pu être mieux bien sûr, mais trois mois historiques pour moi."

Qu'on se le dise, le nouveau coach de Montpellier a kiffé, comme il le dit souvent, le stade Vélodrome : "Ce qui fait la beauté et la complexité de cette mission, c'est qu'on se dit que c'est la dernière. Quand je suis arrivé à Marseille, j'ai dit 'c'est la dernière, je veux la réussir'. Je suis parti de Marseille, j'avais des gens qui me regardaient et me disaient "merci". Et là, il en arrive une autre, elle est encore plus dure. Je n'ai rien à gagner, à Marseille je n'avais rien à perdre. Mais c'est ma famille, et ma famille, je viens".

Son père, Bernard Gasset, avait accompagné Louis Nicollin, il y a 50 ans, dans la création du club pailladin. Forcément, son histoire de famille, son passé de joueur (263 matchs) et de technicien (3e passage sur le banc en tant que coach principal), l'ont poussé à replonger : "Quand je les vois souffrir comme ils souffrent, je n'avais pas le droit. A la sortie du match, le résultat, la manière, les supporters, le classement, le goal-average... y a rien ! On peut dire, laissez-moi, je suis à la gare... Mais pas à Montpellier ! C'est dangereux, c'est dur, il y a du travail... Mais pas à Montpellier, pas mon club ! Quand je suis arrivé, j'ai vu écrit mon nom sur la porte, je suis chez moi".

 

 

 

 


Ce que disait Jean-Louis Gasset avant Le Havre-OM, dernier match de la saison dernière

Conférence de presse du 18 mai 2024

Jean-Louis, venir à l'OM comme ça n'était pas une mission évidente, et puis il y a eu des beaux moments, comme vous l'avez dit, en votre présence en tant qu'entraîneur. Est-ce que cela vous a motivé encore plus pour les années à venir, en vous disant que vous voulez continuer à occuper un poste similaire en France, en Ligue 1 ? Est-ce que peut-être du coup cela a attisé des bonnes idées de présidents qui vous auraient déjà sollicité ? Savez-vous déjà si vous allez rempiler et où à partir de la rentrée prochaine ?

Jean-Louis Gasset : "Non, je pense que dimanche sera le dernier match de ma carrière. Après, que je reste dans le football, qu'on se serve de mon expérience, de mes idées, de mes réseaux, ça c'est une possibilité parce que je ne sais pas jardiner. Donc, je n'aurais rien à faire, autant que je donne mon temps aux choses que je maîtrise. Mais entraîneur, c'est terminé."

Pour ceux qui ne seront pas au Havre, c'est la dernière fois qu'on vous voit. Dans quel état d'esprit tirez-vous le bilan personnel ? Quel sera votre ressenti, entre déception et joie ? Qu'est-ce qui vous marquera le plus ? Et aussi, quel est votre meilleur et votre pire souvenir ?

Jean-Louis Gasset : "Après le dernier match, je vous dirai. Pour le moment, je n'ai qu'une envie, comme je l'ai dit aux joueurs, c'est de finir sur une bonne note, de prendre trois points et de ne pas avoir de regrets. À partir de mercredi, nous avons su que nous n'étions plus maîtres de notre destin, mais nous avons tout de même fait le travail jusqu'au bout. En ce qui concerne les souvenirs, je dirais positifs. Deux me viennent à l'esprit immédiatement. Le premier, c'est le match contre Villareal, où nous avons réalisé une performance parfaite. Tous les entraîneurs rêvent de vivre un tel match. Et nous l'avons fait au Vélodrome, en remportant la victoire 4-0. Le deuxième, c'est la série de tirs au but contre Benfica. Dès que Benfica a manqué le premier penalty, j'ai su que nous avions les hommes pour réaliser un sans faute. Ces moments, cette communion des joueurs avec le public, resteront gravés à jamais dans ma mémoire. En revanche, le pire souvenir, c'est mercredi. C'est à l'Atalanta, lors de nos matches à l'extérieur où nous n'avons pas su trouver cette étincelle nécessaire pour des rencontres spéciales, qui peuvent vous mener soit à une finale de Coupe d'Europe, soit à un classement européen pour la saison suivante. Cela a été un véritable cauchemar."