Francescoli : "Vata, la plus grande impuissance de ma vie entière"

S'il n'a joué qu'une saison à l'OM, en 1989-1990, Enzo Francescoli a marqué les esprits, ne serait-ce que pour avoir donné à un jeune spectateur du Vélodrome, un certain Zinédine Zidane, l'envie de faire du football son métier. 

Eblouissant en demi-finale aller de Coupe des clubs champions contre Benfica, il voit son équipe ne s'imposer que 2-1, la faute à plusieurs occasions vendangées. Au retour, les Portugais se qualifieront au bénéfice du but inscrit à l'extérieur grâce à une victoire 1-0, sur un but de Vata qui lèvera son bras pour pousser le ballon au fond des filets sur un centre au second poteau. "Avec le recul, je ne sais pas comment on a fait pour ne pas tout casser à la fin du match. La déception ne s'est pas atténuée avec le temps. Je reste persuadé qu'on aurait battu Milan en finale car, selon moi, on avait la meilleure équipe d'Europe cette année-là" rajoute Francescoli. 

En fin de saison, malgré un titre de champion de France, le milieu offensif uruguayen sera vendu à Cagliari, l'OM préférant miser sur Abedi Pelé, jugé plus complémentaire avec Chris Waddle et Jean-Pierre Papin.