Fanni : "Zlatan va avoir du travail !"

Après la victoire de l'OM face à Evian TG dimanche soir (1-0), Rod Fanni est revenu sur cette partie et sur le Clasico qui approche. Interview.

Rod, six matchs et six victoires, heureux ?

Rod Fanni : "On ne peut pas être plus content. On était un peu fatigué, émoussé. Au bout de 35 minutes, on a senti la fatigue. Les deux jours de repos vont faire du bien."

Comment tu expliques ce changement par rapport à la saison dernière ?

R.F. : "Pour moi, c'est un meilleur état d'esprit, tout simplement. Quand on a des coups de moins bien, on réfléchit un peu plus, on sait faire le dos rond, on se regroupe, on bataille. On gère beaucoup mieux qu'en fin de saison passée."

Vous pensez déjà au match contre le PSG ?

R.F. : "C'est dans un coin de notre tête. Ce serait mentir de dire que l'on n'y pense pas. Mais pour l'instant, on n'y pense pas plus que ça."

En face de toi, tu vas avoir Zlatan !

R.F. : "C'est bien, il va avoir du travail (rire). C'est bien de changer un peu la tendance ! Tout le monde dit qu'on va souffrir, mais on verra bien ! On voit ce qu'il fait, ses stats parlent pour lui, c'est un super joueur. C'est là où l'on se jauge, c'est ce qui me plaît, se confronter au meilleur, c'est là où l'on voit ce que l'on vaut."

C'est un match que tu attends avec impatience ?

R.F. : "Impatient, je n'irais pas jusque-là, mais oui, ça va faire plaisir. Mais je ne veux pas me porter la poisse (rire). On n'y est pas encore. Je savoure surtout ce qu'il s'est passé ces derniers temps."

Ce sera un gros match aussi pour les supporters !

R.F. : "Régulièrement, ils ne nous parlent que de ça. Et à la fin du match, ils chantaient la chanson (sourire). Ils pensent à ça depuis longtemps, et on le sent. Ils nous poussent."

Les supporters commencent à parler du titre...

R.F. : "Tant mieux, c'est qu'ils ont de l'espoir et qu'ils sont ambitieux. On ne va pas leur dire de dire qu'on joue le ventre mou (sourire). Je suis content que ça se passe comme ça. Mais dire que l'on va remporter le championnat, c'est trop tôt."