Fanni : "Souley a peut-être ses raisons"
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 07/12/2013 à 00:36
De retour dans le onze de départ, Rod Fanni a connu une soirée compliquée. S'il n'y a pas encore le feu pour lui, il concède que la situation devient préoccupante pour tout le monde.
De retour dans le onze de départ, Rod Fanni a connu une soirée compliquée. S'il n'y a pas encore le feu pour lui, il concède que la situation devient préoccupante pour tout le monde.
Rod, comment expliquer cette défaite ?
Rod Fanni : "Je pense que ça s'explique surtout sur la première mi-temps, où l'on avait un manque d'organisation, on était en retard sur les ballons, on n'a pas été assez combatifs. C'est dans cette période-là où on a encaissé ce but, après, ça pousse à courir derrière le score, ce n'est pas évident et c'est rageant.".
C'est une rechute, ou le mal est plus profond ?
R.F : "Une rechute, je ne sais pas de quoi on parle vraiment, mais ça nous contrarie beaucoup, parce qu'on a envie de bien faire, de montrer de belles choses, comme c'était le cas en seconde période je pense. Mais, des fois, ce n'est pas suffisant, et c'est une leçon aussi, parce que les matchs, c'est 90 minutes, pas seulement une mi-temps."
C'est le feu là ?
R.F : "Le feu, non. Mais forcément, on est mécontent, les dirigeants aussi, c'est normal, c'est logique. Personne n'est heureux dans cette situation."
Souley a parlé de problèmes de comportement dans le groupe.
R.F : "Il faut demander à Souley. Moi, je n'ai rien à dire de spécial sur le vestiaire. Maintenant, s'il a dit ça, c'est qu'il a peut-être ses raisons."
Il y a des comportements qui ne sont pas appropriés ?
R.F : "Il se passe toujours des choses dans un vestiaire, des choses que l'on apprécie, d'autres moins. C'est la vie du vestiaire, je n'ai pas forcément envie de m'étaler là-dessus."
Vous pouvez encore retrouver votre niveau de forme ?
R.F : "Oui, ça ne remet pas en cause ce que l'on sait faire. Ce soir encore, on a montré de bonnes choses. Mais je pense qu'aujourd'hui, il y avait un problème de constance et on l'a payé cher par le résultat."