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Interview

Fanni : "On n'est pas devenus nuls !"

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 02/09/2013 à 17:03

Fanni : "On n'est pas devenus nuls !"Fanni : "On n'est pas devenus nuls !"

Après la défaite face au Monégasque, Rod Fanni a expliqué que l'OM n'avait pas à rougir de cette contre-performance.

Après la défaite face au Monégasque, Rod Fanni a expliqué que l'OM n'avait pas à rougir de cette contre-performance. Selon le latéral marseillais, l'égalisation monégasque au retour des vestiaires a été déterminante.

Rod qu'a-t-il manqué à l'OM face à Monaco ?

R.F. : "Je pense qu'il a manqué de réalisme, et d'un peu plus de concentration. On en avait parlé, on savait qu'avec ce genre d'équipe il ne fallait pas grand-chose pour faire la différence, et ça a été le cas."

Il y a eu beaucoup d'espaces dans le dernier quart d'heure, que s'est-il passé ?

R.F. : "On a essayé de revenir, de faire quelque chose pour renverser les choses, mais finalement ça n'a pas été le cas. Je pense que sur ce match c'est surtout ce premier but qui nous fait le plus de mal, d'entrée de seconde période. Ça contrecarre les plans qu'on avait. Car il nous tenait à coeur de garder cette solidité. Ils ne s'étaient pas procuré beaucoup de choses jusque-là, et tout de suite prendre un but, ça va à l'encontre de tout ça. Donc, ça nous a pas mal perturbés, même si on avait bonne figure, on n'a pas à rougir, mais il y a des choses à corriger."

Cela ne montre pas les limites de l'OM cette année ?

R.F. : "Les limites c'est un grand mot, car cela aurait pu basculer en notre faveur. On a eu un poteau, des occasions en première mi-temps d'alourdir le score, mais ça a été plus en leur faveur. Donc pour moi ce n'est pas une histoire de limite, il n'y a pas eu un grand écart entre eux et nous. Mais c'est comme ça, les plus réalistes ont gagné. Félicitations à eux, même s'il reste pas mal de déception."

Cette défaite casse la dynamique du début de saison ?

R.F. : "Une défaite casse forcément l'ambiance, mais  il faut qu'on apprenne, que cette défaite nous serve. Il n'y a rien d'alarmant. On n'est tout de même pas devenus nuls parce qu'on a perdu contre Monaco."

Qu'est-ce que tu as pensé des attaquants monégasques ?

R.F. : "Ce sont de bons joueurs. À la base on a fait ce qu'il fallait, on les bien tenus, mais il ne leur faut pas grand-chose pour faire la différence, et ça a été le cas."

Monaco prouve que c'est un candidat au titre ?

R.F. : "Tout le monde le sait, ils sont là, mais je demandais à voir. Là on les a affrontés, et ça rejoint ce que je ressens, ils sont tout de même prenables. Mais aujourd'hui ils ont été plus réalistes."

C'était presque un match de Ligue des Champions ?

R.F. : "C'est clair, il y avait du rythme, on sentait vraiment cette atmosphère ou on n'a pas le droit à l'erreur d'un côté comme de l'autre. À tout moment ça pouvait basculer. C'est vrai qu'il y avait un parfum de Coupe d'Europe."