Et en plus, le Gazélec Ajaccio a des regrets
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 14/12/2015 à 18:12
C'est peut-être le pire pour l'Olympique de Marseille. Pire que de concéder le nul contre le Gazélec Ajaccio (1-1), dont le budget entier est inférieur à l'argent que l'OM a récupéré sur le transfert de Giannelli Imbula, il faut affronter la mine des petits jours des joueurs du club promu. Condamnés avant la première journée de championnat, ils étaient déçus, après ce nul, alors qu'ils pouvaient espérer plus au vu de leur production sur la pelouse. "C'était une première au Vélodrome pour certains joueurs, il ne faut pas l'oublier. Ce n'est pas rien, cela se vit une première fois" relativise l'expérimenté David Ducourtioux.
L'ancien latéral de Sedan et Valenciennes révèle même que son entraîneur, Thierry Laurey a poussé son coup de gueule dans les vestiaires à la mi-temps. Face à cet OM, un match nul 1-1 n'était pas suffisant. "On était un peu frustré à la mi-temps et à la fin. Sans prétention aucune, ce n'était pas une question de gagner ou de perdre, c'était la façon. On s'est fait souffler un peu dans les bronches à la pause sur les pertes de balle et l'agressivité. Il y avait un peu de déception à la fin. On était capable de faire mieux que ça" détaille le joueur.
Un discours sur le jeu qui doit quand même pousser le staff olympien à se poser quelques questions. Car même si les Gaziers sont dans une forme exceptionnelle, les voir aussi peu en difficulté au Vélodrome relève presque de la faute professionnelle. Pour preuve, personne n'aurait imaginé entendre une telle déclaration à l'issue de la rencontre, lorsque le calendrier a été dévoilé l'été dernier.