Le défenseur ivoirien ne doute pas de ses capacités, et avoue ne pas avoir douté, même lorsqu'il jouait peu.
Arrivé durant le dernier mercato hivernal, Brice Dja Djédjé a connu un début d'année compliqué. Après quelques apparitions sous le maillot blanc, il a vu Rod Fanni retrouver la forme, ce qui l'a relégué sur le banc. Revenu sur le devant de la scène depuis deux matchs, l'international ivoirien avoue ne jamais avoir douté. Il explique qu'il n'a pas grand-chose à envier aux autres latéraux de notre championnat, ce qui rappelle un certain Stéphane Mbia.
Est-ce que tu as remis en cause ta venue à l'OM lors de la période où tu jouais moins ?
Brice Dja Djédjé : "Franchement, non. Non, parce qu'aux entraînements, je travaillais. Certains joueurs ont même été surpris par mon implication. Le tout, c'est de ne jamais avoir de regrets. En venant à l'OM, je savais à quoi m'attendre. Je savais que j'allais avoir ma chance, et que ce serait à moi de la saisir. Aujourd'hui, j'ai vingt-trois ans, le plus important, c'est de jouer. J'ai fait le bon choix de venir à l'OM, même si de grands clubs me suivaient. Je ne me pose pas de questions, et aujourd'hui, je joue. Si je n'étais pas bon, le coach ne m'aurait pas mis. Mais je sais de quoi je suis capable, et je peux encore faire mieux. J'ai le talent pour, et j'ai la possibilité de montrer de belles choses aux supporters. Petit à petit, ça viendra, et puis l'exigence du haut niveau fait qu'on est obligé d'être tout le temps bon."
As-tu l'impression de jouer gros en cette fin de saison où tu es titulaire ?
B.D. : "Non, pas du tout. L'important est de ne pas avoir de regrets. Aujourd'hui, j'ai la possibilité de jouer et de montrer ce que je sais faire. Pourquoi me mettre la pression et me prendre la tête ? Plus il y a de la concurrence, mieux c'est. Au final, ça permet de repousser ses limites et de sortir ce que tu n'oses pas sortir. Je sais de quoi je suis capable, je ne doute jamais de mes qualités, et c'est ce qui a fait ma force. Je suis capable de faire des trucs que certains latéraux ne sont pas capables de faire. En championnat de France, j'ai mis un coup franc de trente-cinq mètres. Je n'ai pas encore vu de latéraux le faire ! C'est avec le travail, et aujourd'hui, il y a des latéraux qui sont capables de faire des trucs fantastiques. Quand tu vois ça, tu copies petit à petit. Mon modèle, c'est Daniel Alves, qui est capable de faire des trucs exceptionnels. Il sait tirer les coups francs, centrer, dribbler. À partir du moment où tu copies ce genre de mec là, tu te dis que tu peux être capable de faire ça en travaillant."