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Interview

Digard : "Une mi-temps ne suffit pas"

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 12/11/2012 à 15:21

Digard : "Une mi-temps ne suffit pas"Digard : "Une mi-temps ne suffit pas"

Grand pote de Steve Mandanda, Didier Digard, le milieu de terrain de Nice, avoue que son équipe aurait sans doute pu faire mieux contre l'OM. Interview.

Grand pote de Steve Mandanda, Didier Digard, le milieu de terrain de Nice, avoue que son équipe aurait sans doute pu faire mieux contre l'OM. Interview.

Didier, comment expliquer les deux visages de Nice dans ce match ?

Didier Digard : "En première mi-temps, on peut dire que Marseille a bien joué le coup, ils nous ont pris haut, ils ont mis de l'intensité dans les duels. En deuxième mi-temps, on a fait tout le contraire, on est bien rentré, on a tout de suite mis le ballon devant, on est allé les chercher, on était plus présents, plus serrés, eux aussi, après c'était plus compliqué. Une mi-temps ne suffit pas, même si c'est une très bonne réaction, cela prouve que dans la tête, on y est, et on sait rapidement passer à autre chose et basculer de l'autre côté."

Quel bilan faites-vous de match ?

D.D. : "D'un côté, il y a les décisions arbitrales, mais on peut se dire aussi qu'on peut rentrer à la mi-temps à 3-0. On a eu un très grand David (Ospina) d'une part, et aussi un peu de réussite, même si c'était difficile d'avaler ce but hors jeu, mais c'était presque la moindre des choses."

C'est un point satisfaisant ou vous êtes frustré ?

D.D. : "C'est Nice, mais on venait pour gagner. À chaque match, on se met cela en tête, on veut avancer, et pour ça, il faut gagner. Il y a de la frustration, mais avec la première mi-temps que l'on a fournie, on ne pouvait pas forcément espérer beaucoup mieux."

Marseille a des problèmes en fin de match actuellement, vous aviez étudié la fin de la rencontre contre Mönchengladbach ?

D.D. : "Non, pas du tout, même si certains ont regardé le match. On n'a pas parlé de leurs fins de matchs, ce n'est pas quelque chose sur laquelle on a insisté, mais étant menés, il fallait insister, et cela nous a souri."