OM Actualités Foot de l’Olympique de Marseille

Rejoignez notre communauté

pour profiter de vos avantages

Thème d'affichage
Interview

Diawara : "Les doubles primes, c'est fini"

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 01/11/2013 à 11:45

Diawara : "Les doubles primes, c'est fini"Diawara : "Les doubles primes, c'est fini"

Le défenseur marseillais est revenu sur la fameuse taxe à 75% qui s'appliquera bien aux clubs de football professionnels.

Ce jeudi, François Hollande recevait à l'Élysée une délégation de présidents de clubs de Ligue 1 pour discuter de l'application de la taxe à 75%.

Les représentants du football professionnels se sont heurtés au refus du Président de la République de consentir un quelconque aménagement pour le monde du ballon rond. Vincent Labrune, qui faisait partie de la délégation reçue par le président, s'est exprimé à l'issue de cet entretien dans les colonnes du quotidien L'Équipe : "C'est une défaite pour le football français. Ce n'est pas que l'on ne veut pas payer cette taxe, mais on ne peut pas. Il va falloir vendre des joueurs. Les clubs, qui sont des entreprises pour la plupart, exsangues financièrement, doivent régler l'addition. Pas les joueurs."

Du côté des joueurs, qui ne seront donc pas concernés directement par cette taxe, Souleymane Diawara avoue s'être intéressé de loin à cette affaire : "Je n'ai pas trop suivi, mais je pense qu'on va avoir des problèmes, je crois que les doubles primes et tout ça, c'est fini maintenant (rires)." Plus sérieusement, le défenseur marseillais redoute une fuite des talents : "C'est vrai que ça fait beaucoup la taxe à 75%. Seuls Monaco et Paris peuvent se permettre de la payer, et ça va être difficile pour les autres clubs. Mais j'espère qu'une solution sera trouvée entre les présidents de clubs, sinon, pas beaucoup de joueurs de classe mondiale viendront dans notre championnat. Ça va attirer moins de grands joueurs"

Dans sa grande générosité, Souley Diawara est tout de même prêt à payer cette taxe de sa poche, si la situation est vraiment grave : "Si c'est vraiment la période de crise,  où c'est la galère pour les gens, si de payer, peut aider certaines personnes, je la payerai avec plaisir."