Démission/licenciement : les réponses de Michel

Quinze jours après le match catastrophique face à Rennes, Michel était de nouveau devant la presse ce vendredi.

Est-ce que vos oreilles ont sifflé pendant ces deux semaines ?

Michel : "Ce ne sont pas des critiques nouvelles. Les résultats n'ont pas été bons. C'est normal qu'il y ait eu des critiques envers tout le monde."

On dit que vous êtes sur un siège éjectable. Comment vous le vivez ?

Michel : "Je vois ça de manière tranquille. Je me concentre sur l'entraînement pour préparer mes joueurs pour le match suivant."

Vous avez parlé avec le président ?

Michel : "Je parle avec lui fréquemment. Mardi dernier par exemple, rien n'a changé. C'était une conversation comme chaque semaine, rien de plus."

C'est une période dure psychologiquement ?

Michel : "C'est une situation normale. Je sais d'où viennent les tirs, d'où cela vient. Mon travail, c'est de me concentrer sur l'entraînement."

Vous avez parlé avec le président concernant les rumeurs de départ ?

Michel : "Il faudrait lui demander. Si la nouvelle était vraie, je ne serais pas là. En tout cas, on n'a pas abordé ce sujet avec lui mardi."

Vous avez songé à la démission ?

Michel : "Je n'ai jamais démissionné. Je sais ce que ça signifie d'avoir un vestiaire qui travaille bien, je sais ce que c'est d'être proche des joueurs. Je leur demande toujours beaucoup, et je ne peux pas les abandonner, ce serait lâche. Je ne peux pas faire ça. Ce ne serait pas honnête. Quand je les vois travailler à l'entraînement, je ne peux pas leur faire ça."

Vous avez toujours la confiance du président ou vous êtes trop cher à licencier ?

Michel : "Je ne peux pas répondre à ça. Je ne peux parler que de réalités concrètes."