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Interview

De Zerbi : "Je pense que je suis très chanceux"

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 12/01/2025 à 15:22

De Zerbi : "Je pense que je suis très chanceux"De Zerbi : "Je pense que je suis très chanceux"

En conférence de presse, après la victoire 2-1 de l'OM à Rennes, Roberto De Zerbi en a profité pour saluer le travail de ses joueurs.

Quelle est votre analyse du match et quelle a été la grande force de l'OM ce soir ?

Roberto De Zerbi : Ce soir, ça a été la preuve de l'amélioration de l'équipe dans l'aspect mental, parce que dans le jeu, ça a été difficile, à cause du terrain qui n'était pas parfait, d'un adversaire fort qui a joué en bloc bas et ne nous a pas laissé beaucoup d'espaces. On a eu la patience pour ne jamais perdre le fil du jeu. On a été meilleurs en deuxième mi-temps, on a su souffrir de la bonne manière, et on mérite notre victoire.

Pouvez-vous nous parler du match de Géronimo Rulli ?

R.D.Z : Il fait la différence depuis la première journée contre Brest. Il y a eu 17 matches de championnat où il a fait une grande différence, pas seulement dans les parades, mais aussi dans l'élaboration du jeu, à la relance. C'est un des achats que je place au même niveau que ceux de Rabiot, Højbjerg ou Greenwood.

On est obligé de vous poser une question sur le classement, avec un écart important qui se creuse sur le 3ᵉ, Monaco, à seulement mi-championnat.

R.D.Z : La fin de votre dernière phrase répond un peu à la question. On n'est qu'à la moitié du championnat. Vous êtes obligés de poser cette question, mais moi, je suis également obligé de ne pas y répondre ! Il reste encore 17 matches encore plus difficiles. Mais je pense que notre niveau, que ce soit au niveau de la mentalité, de nos prestations ou de nos individualités, fait qu'on peut être en confiance.

Vous êtes sur une très bonne série, que faire pour continuer à enchaîner les victoires ?

R.D.Z : J'ai beaucoup de chance. J'ai des joueurs forts, des bonnes personnes avec la bonne mentalité, avec de l'ambition, qui ont la tête sur les épaules. Donc je n'ai rien à leur dire sur ce plan-là. Ils savent ce qu'ils ont à faire, ils savent qu'il y a un match important pour nous contre Lille mardi, on veut aussi passer ce tour de Coupe de France. Cette équipe grandit, bourgeonne. Je suis le leader en tant qu'entraîneur, mais je ne suis pas le seul. Je veux que mes joueurs le soient aussi. Je prends mes responsabilités, je suis responsable de ce qu'il se passe sur le terrain, mais moi, je me réjouis quand une équipe a 4, 5 ou 10 leaders, et on les a : Rulli, Balerdi, Højbjerg, Rabiot, Maupay, Kondogbia, et je pourrais en citer d'autres. Je pense que je suis très chanceux.

On a l'impression en voyant cette équipe qu'elle est composée d'une bande de copains, qu'il se passe quelque chose. Avez-vous déjà connu une symbiose pareille par le passé ?

R.D.Z : Je suis chanceux car j'ai eu l'occasion d'entraîner beaucoup de groupes comme celui que j'ai ici à l'OM : à Brighton, au Shakhtar, à Sassuolo, Foggia aussi... Mais dans le football, quand il y a la qualité professionnelle, évidemment, c'est important. Mais quand on joue et qu'on a le respect, l'estime, l'affection aussi pour les autres joueurs – et je parle du fait de penser sur le terrain à son coéquipier comme un frère – je pense que c'est vraiment quelque chose d'extraordinaire. Et je pense que cet OM a ça en lui pour faire des choses extraordinaires.