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Interview

De Zerbi : "Je ne fais pas de cadeaux aux joueurs dans mes compositions d'équipe"

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 13/01/2025 à 14:40

De Zerbi : "Je ne fais pas de cadeaux aux joueurs dans mes compositions d'équipe"De Zerbi : "Je ne fais pas de cadeaux aux joueurs dans mes compositions d'équipe"

Roberto De Zerbi était en conférence de presse avant la réception de Lille en 16e de finale de Coupe de France.

Coach, une question simple : vous aviez déclaré avec vigueur être venu à Marseille pour jouer au Vélodrome. J’imagine que vous êtes également venu pour gagner un titre. Est-ce ce qui vous motive le plus ? Estimez-vous que votre passage ici serait réussi uniquement en remportant un trophée ?

Roberto De Zerbi : "On ne joue pas pour perdre, évidemment. Mais avant de parler de titres, il faut d’abord parler du match de demain, que nous devons gagner. La finale de la Coupe de France, c’est encore loin, et pour y parvenir, il faut d’abord réaliser un match important demain. Nous voulons remporter ce match, c’est clair, tout comme nous voulons gagner dimanche contre Strasbourg. Chaque étape est cruciale, et pour cela, il faut rester concentrés et performants."

Estimez-vous, coach, que la Coupe de France, comme l’a évoqué Leo Balerdi, est peut-être la compétition où un titre est plus accessible cette saison, compte tenu de la domination actuelle du PSG ? Pensez-vous que la Coupe soit plus jouable ?

Roberto De Zerbi : "C’est un chemin, une voie pour remporter un titre. Nous sommes tous là pour cela : remporter un trophée, accomplir quelque chose, mais aussi construire. Avant de gagner, il faut construire. Donc, sans faire de calculs, sans se dire que le championnat est plus difficile que la Coupe ou que la Coupe est plus facile, non. Je vous laisse ce travail : établir des tableaux, analyser ce qui semble plus simple ou plus compliqué. La réalité, c’est que demain, c’est OM-Lille. Et notre objectif est d’avancer sur ce chemin, étape par étape."

Quand vous avez assisté au tirage au sort, vous êtes-vous dit : « Pas de chance, on affronte déjà une grande équipe en 16e de finale » ou, au contraire : « Au moins, on connaît cette équipe, puisqu’on l’a déjà affrontée » ?

Roberto De Zerbi : "La première chose qui comptait pour nous, c’était de savoir si on jouerait à domicile. Et la bonne nouvelle, c’est que le match se joue au Vélodrome. Après, tout dépend de ce qu’on veut accomplir. Nous, on est là pour remporter cette Coupe. Et si tu veux aller jusqu’au bout, il faut éliminer des équipes fortes, et Lille en fait partie. Que ce soit maintenant ou plus tard dans la compétition, il faudra les affronter. Peut-être qu’en gagnant ce match, on aura ensuite des rencontres sur le papier plus abordables. Cela dit, en Coupe, il n’y a jamais de match facile, même entre une équipe de Ligue 1 et une de 3e division. Donc, autant savoir d’entrée que c’est un match difficile. Nous nous préparons en conséquence, mais ce sera également compliqué pour Lille. Ce sera un match important et exigeant pour les deux équipes."

Contre Saint-Étienne en Coupe de France : à part le gardien, vous n’aviez effectué aucun changement par rapport à l’équipe que vous aviez alignée auparavant. Vous dites souvent que les meilleurs doivent jouer. Est-ce que le fait que ce soit une deuxième compétition pourrait vous amener à, disons — je n’aime pas ce terme — faire des "cadeaux" à certains joueurs qui ont moins de temps de jeu ? Ou êtes-vous vraiment focalisé sur le fait que toutes les compétitions sont très importantes, et donc que seuls les meilleurs jouent ?

Roberto De Zerbi : "Non, ce n’est pas une deuxième compétition, c’est une première compétition, au même niveau que le championnat. Donc, je ne fais pas de "cadeaux". Je mets sur le terrain les joueurs qui me donnent le plus de garanties, en espérant me tromper le moins possible. Tous les joueurs sont salariés, ils ont un salaire, et je les respecte tous. D’ailleurs, je prends souvent plus de temps pour échanger avec les joueurs qui ne jouent pas qu’avec ceux qui sont titulaires. Après, c’est une question de méritocratie. Le football devrait toujours fonctionner sur ce principe. Comme je lutte contre la Super League parce qu’elle va à l’encontre du mérite sportif, il en va de même pour mes choix. Ce sont les joueurs qui méritent de jouer, ceux qui montrent les meilleures choses à l’entraînement et en match, qui sont alignés. J’essaie simplement de retranscrire ce que je vois sur le terrain dans ma composition d’équipe."