De l'espoir pour la prolongation de Barton
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 18/01/2013 à 07:00
Alors que tout Marseille espère que Barton prolongera son séjour à l'OM, cela semble aussi être la volonté du joueur. Interview.
Invité sur les ondes d'RTL lundi dernier, José Anigo avait déjà envoyé un premier signal : Barton à l'OM pour la saison 2013-2014, c'est une perspective qui l'enchante. "On n'a pas commencé les discussions avec QPR mais on aimerait le garder. Mais il n'y a aucune certitude sur le sujet. Les rapports que l'on a avec QPR sont très bons. C'est possible de prolonger le prêt. Il aime la région, les supporters, il aime cette ville qui respire le foot" avait déclaré le directeur sportif. Lancé sur le sujet, Joey Barton n'a rien fait pour ralentir ces espoirs. Au contraire. Des déclarations qui iront droit au cœur des supporters mais qui sont à double-tranchant : car tout le monde saura se souvenir de ces paroles au moment de l'éventuel renégociation de son contrat.
Joey, tu es encore lié à QPR ?
Joey Barton : "Sur un contrat, mais pas dans mon cœur. Techniquement, sur un contrat, c'est le cas, mais bon... C'est peut-être important pour les jeunes joueurs mais moi, je n'ai pas l'impression d'appartenir à un club. Je n'appartiens à personne. Quand tu vieillis, tu deviens le maître de ta propre destinée. Je suis capable de quitter le milieu du foot du jour au lendemain si je sens que je ne pourrais plus réussir à faire ce que je veux."
Tu vas donc rester à l'OM l'an prochain ?
J.B : "Je ne sais pas encore. Quand j'ai signé, le président, José Anigo, l'entraîneur, les supporters, tout le monde au club m'a accueilli les bras ouverts. C'est difficile de l'oublier. Ils me voulaient ici à une période compliquée pour moi et pas seulement cette saison, mais la suivante et celle d'après encore."
Tu vas devoir faire des sacrifices financiers si tu t'engages définitivement à Marseille ?
J.B : "Pour moi ce n'est pas important. J'ai eu la chance d'en gagner déjà énormément en faisant 10 années en Premier League. L'argent, à ce stade, je m'en fous. Je peux vivre comme il faut jusqu'à la fin de mes jours. Je viens d'un milieu très modeste, où l'on m'a appris à respecter l'argent. Le principal, c'est d'offrir une belle vie, une belle éducation à ses enfants. Mais après, ce n'est pas important par rapport au bonheur. En Angleterre, à partir du moment où tu es pro, tu ne te soucis plus de l'argent. Je sais qu'en France c'est différent. A part peut-être au Paris Saint-Germain..."