Ce lundi, l'entraîneur marseillais Didier Deschamps est revenu devant la presse sur la rencontre qui va opposer l'OM au Bayern.
Ce lundi, l'entraîneur marseillais Didier Deschamps est revenu devant la presse sur la rencontre qui va opposer l'OM au Bayern. Le technicien olympien a notamment évoqué les chances de qualification de l'OM et le probable au revoir à la Ligue des Champions.
Didier, il va falloir mettre de la folie pour réaliser l'exploit ?
Didier Deschamps : "Oui, bien évidemment, mais après, de la folie, il va y en avoir dans le stade. Il va être plein comme un oeuf. Le Bayern est une équipe très performante chez elle, donc la tâche est encore plus difficile. Le fait que ce soit un quart de finale retour de Champion's League, pour l'image que représente Marseille sur la scène internationale, on a un devoir de faire le maximum en sachant qu'en face il y a de la qualité, mais il ne faudra pas avoir de regrets et aller au bout, au bout de nous-mêmes, après on verra ce qui se passera."
A combien estimez-vous vos chances de passer ?
D.D. : "Je vous laisse les estimer. Il y en a une sur je ne sais pas combien. Cela n'a pas dû arriver souvent. Quand il y a la qualité d'un adversaire comme le Bayern en face, évidemment qu'elles sont infimes."
Sur quoi allez-vous baser votre discours ?
D.D. : "Au delà du fait que ce soit un quart de finale de Champion's League, c'est surtout pour ceux qui sont avec moi depuis trois ans, le 24e match de l'OM en Ligue des Champions, et ce n'est pas n'importe quoi."
Cela pourrait être le dernier match de C1 avant un moment pour l'OM ?
D.D. : "Je ne pense pas à ça. Comme je l'ai dit, je pense plus au fait que ce soit le 24e match d'affiler ou je suis à la tête de cette équipe. C'est une fierté pour moi et pour les joueurs qui vivront cet événement demain. J'espère qu'ils en vivront d'autres, on ne sait jamais. Des fois on gagne une finale et on ne sait pas si c'est a première ou la dernière. J'ai conscience et je veux qu'ils aient conscience que ce sont des privilégiés de se trouver dans cette situation . Il y en a beaucoup qui voudraient être à notre place. Mais qui dit privilège dit obligation, et ça passe par une performance qui soit à la hauteur."