Coups de pied arrêtés: problème mental ?

La statistique a de quoi donner des maux de tête à Élie Baup. L'OM a encaissé 10 de ses 23 buts sur coups de pied arrêtés. À l'arrivée 43,5% des buts concédés par l'arrière garde marseillaise l'ont été sur des phases de jeu arrêtées.

Si les Olympiens travaillent ces lacunes à l'entraînement, le problème est surtout mental pour Maxence Volpe qui évoquait le sujet sur le plateau du Talk Show : "Ils les travaillent les coups de pieds arrêtés. Mais là, c'est un problème de détermination. Quand on a un joueur au marquage, on ne doit pas le lâcher. Sur le premier but, on se demande ce que fait Diawara."

Entraîneur des gardiens de l'OM, Laurent Spinosi a accepté d'évoquer le sujet sur le site officiel du club: "C’est le fait d’y penser et dès qu’il y a un coup de pied arrêté, on se dit 'on peut prendre un but' et ça fragilise". L'ancien portier marseillais avoue travailler avec le groupe sur ce point noir, mais il explique que certains détails sont difficiles à reproduire à l'entraînement : "Les conditions réelles de match sont bien différentes de celles de l’entraînement, que ce soit dans l’engagement ou les tirs. On travaille donc surtout le placement ou les combinaisons. Mais le match, c’est autre chose. Sinon ce serait trop facile."

Après la défaite subie à Bonal, le capitaine marseillais Steve Mandanda évoquait le problème récurrent de l'équipe marseillaise (voir vidéo), et tentait de l'expliquer : "On prend deux buts sur coups de pied arrêtés qui nous mettent en difficulté dans le match. Derrière on réagit, mais malheureusement on tape sur les montants trois fois. C'est un match assez compliqué pour nous, mais le problème c'est que ça se répète beaucoup trop souvent cette saison. C'est un peu rageant. C'est un manque de concentration, de détermination sur coups de pied arrêtés."