"Contre le PSG, on n'a rien à perdre"
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 03/10/2012 à 07:03
Du côté du Virage Nord, on revient sur la claque reçue à Valenciennes et on parle du Clasico qui arrive dimanche. Interview.
Du côté du Virage Nord, on revient sur la claque reçue à Valenciennes et on parle du Clasico qui arrive dimanche. Interview.
La défaite à Valenciennes est-elle un simple accident de parcours, ou le mal est plus profond ?
Christian Cataldo (Président des Dodger's) : "On savait qu'on ne pouvait pas gagner tous les matchs. C'était une rencontre bizarre, rien n'allait. Physiquement, on était un peu à la ramasse, alors que les autres avaient joué les prolongations. Il manquait toujours une passe ou un contrôle. Les autres réussissaient tout ce qu'ils voulaient. Ils ont quand même essayé, avec ce but à la fin qui récompense les efforts."
Michel Tonini (Président des Yankee) : "Depuis le début de la série, les pessimistes disent qu'on a rencontré que des fifres, et les optimistes disent qu'on a fait quelque chose d'exceptionnel. Là, on prend une claque, et les optimistes deviennes pessimistes et ces derniers disent qu'ils avaient prévenu. La vérité, on la connaitra en fin de championnat."
Les joueurs n'avaient-ils pas la tête au match de Paris ?
Christian Cataldo (Président des Dodger's) "Inconsciemment, ils l'avaient dans un coin de leur tête. Prendre quatre buts sur ce match, cela va remettre les pieds sur Terre à tout le monde. Pour le mental, ça peut être bien avant le match contre Paris."
Michel Tonini (Président des Yankee) : "Si c'est ça, c'est inquiétant. Cela voudrait dire que l'on se focalise sur autre chose que le quotidien, et sur 38 matchs, les points gagnés contre Valenciennes ont la même valeur que ceux gagnés contre Paris. J'ose espérer que c'était un peu de suffisance qui leur a fait croire que c'était arrivé. Ou alors, étaient-ils en surrégime jusqu'à maintenant ? Je n'en sais rien, j'espère que c'était juste un accident et qu'on en reparlera plus dans deux mois."
L'OM ne sera pas favori pour le Clasico, c'est plutôt une bonne chose ?
Christian Cataldo (Président des Dodger's) : "On ne part pas favori, c'est sûr. Si on perd, ce ne sera pas une catastrophe, si on gagne, ça donnera un coup de boost à l'équipe. On n'a rien à perdre. Si on le perd, ce sera dans la logique des choses, car Paris va battre tout le monde et être champion avec dix points d'avance. Il ne faut pas se prendre la tête avec ce match, on n'a rien à perdre, tout à gagner. Si j'étais coach, je le prendrais de ce côté là."
Michel Tonini (Président des Yankee) : "Faut-il se dire qu'on est un petit club face à cette armada, comme le font les petits clubs qui nous reçoivent, ou doit-on se dire qu'on est un club légendaire qui reçoit le Qatar Football Club ? Il faut poser la question aux joueurs."
Il y a un engouement du côté des supporters ?
Christian Cataldo (Président des Dodger's) : "Oui, il y a de l'engouement, car c'est le nouveau Paris. Si on perd, je pense que les supporters n'en voudront pas à l'OM, car il y aura une équipe de calibre européen en face de nous. On sait que les joueurs donneront tout ce qu'ils ont, on sait comment l'équipe fonctionne et on connait sa mentalité, ça n'a rien à voir avec l'année passée. Si Paris gagne, c'est qu'ils auront mérité leur victoire et que l'OM n'aura rien lâché."
Michel Tonini (Président des Yankee) : "C'est spécial. On a tous envie d'y croire, mais on a tellement peur d'être cocu qu'on y va un peu avec le frein à main. J'espère que les joueurs joueront avec le coeur, que le match sera à la hauteur de l'évènement et que le public sera à la hauteur, comme il a l'habitude d'être."
S.R. (avec S.F.)