Comment Blanco et l'OM se préparent-ils aux tirs au but ?

Tu as vécu un moment particulier contre le Panathinaïkós. Comment as-tu vécu ce moment avec l'élimination ? Et est-ce que vous travaillez les penalties en ce moment ?

Ruben Blanco : Alors oui, c'est vrai que c'était une situation particulière qui se produit peu, mais c'était aussi une opportunité pour moi de pouvoir aider mon équipe. Donc, j'étais quand même content, et de fait, évidemment, au final, je suis rentré chez moi triste de ne pas avoir pu aider l'équipe dans cette séance de tirs au but qui était si importante. Moi, je pense que le foot nous donne toujours l'opportunité de nous refaire un peu, de prendre une revanche. Donc voilà, je sais que si ça devait se reproduire, j'affronterais la séance de tirs au but de la même façon et j'essaierais vraiment d'inverser cette tendance, de pouvoir changer le négatif en positif et d'aider mes coéquipiers. Et après, évidemment, on travaille sur les tirs au but, surtout dans des semaines où on sait que ça peut se produire le week-end. Des joueurs qui travaillent sur les tirs, sur la position du corps, sur comment se déplacer dans les cages, et évidemment aussi des vidéos de l'adversaire.

Est-ce que, de ton avis et de ton expérience, il est important de travailler et de s'entraîner sur les penalties malgré le fait que lors d’un entrainement et un match la pression n’est pas du tout la même ? Quel est ton avis ?

R.B : Je pense que c'est très difficile de recréer en entrainement ce qui se produit dans les matchs, et pas seulement les tirs au but. Mais c'est vrai que ces pénaltys, les tirs au but, sont des événements où il y a encore plus de pression, c'est difficile parce que ça peut avoir une importance particulière pour moi, par exemple, pour le gardien de le parer, ou pour l'adversaire de pouvoir marquer, ça peut vraiment changer quelque chose. Mais après, dans le foot en général, on travaille toujours sur ces détails pour s'améliorer. Donc ça passe aussi par le travail des tirs au but.