Cheyrou : "Soit gâché, soit exceptionnel"

Le buteur contre Brest raconte son coup-franc victorieux mais aussi les ambitions de fin de saison et les paroles malheureuses de Gignac.

Benoît, vous avez eu peur que la victoire "à la Marseillaise" vous échappe cette fois-ci ?

Benoît Cheyrou : "Non justement. Cette dynamique, qui est en route pour ne pas prendre de buts, ça nous apporte une sérénité que l'on n'a pas en faisant la différence plus tôt dans le match en mettant un deuxième but voire un troisième. On sait que l'on peut s'appuyer là-dessus. Il y a eu beaucoup d'effort défensifs de fournis de la part de tous les joueurs. C'est une satisfaction et une fierté".

Racontes-nous comment tu as préparé ton coup-franc.

B.C : "On sait que lorsque les matchs sont fermés, les coups de pieds arrêtés peuvent décanter les situations. Voilà, on est deux ou trois autour du ballon, au début on pense qu'on est un peu plus loin, plus excentré. En positionnant le ballon, on voit qu'on est pas si loin que ça. L'idée première, c'est de centrer, surtout qu'on a de bons joueurs de tête. Mais on attendait de voir aussi comment le mur allait être positionné et le positionnement du gardien derrière. Là, il y avait la place. Ca nous a souri, tant mieux".

Vous pensez plus que jamais à la seconde place désormais ?

B.C : "On pense surtout à ne pas gâcher tous les efforts qu'on a fait depuis le début de saison. Il reste encore cinq matchs, beaucoup de points à distribuer, à perdre ou à gagner. On peut soit tout gâcher, soit faire quelque chose d'exceptionnel. On préfère la deuxième option donc on ne va rien lâcher. 

Gignac a dit que c'était le pire match de 2013, tu es d'accord ?

B.C : "On est obligé de vous répondre à chaud. Desfois, c'est bien de se poser un peu, de regarder les matchs à la vidéo et de voir qu'il y a des choses que l'on peut améliorer mais aussi des choses que l'on fait bien. Mais il y a toujours beaucoup de frustrations à la fin des matchs, même si on gagne".