Quand on demande à Benoit Cheyrou quelles sont les premières sensations de la préparation, il répond : "La souffrance !" Merci qui ?
Quand on demande à Benoit Cheyrou quelles sont les premières sensations de la préparation d'avant-saison de l'OM, le milieu marseillais répond : "La souffrance !" Il rajoute : "Mais c'est bien de souffrir ensemble. Ca créé un état d'esprit de groupe et ça ouvre de belles perspectives pour la suite de la saison. On souffre ensemble et on peut passer de bons moments après."
Il n'empêche, Cheyrou et ses coéquipiers peuvent en vouloir à Christophe Manouvrier, le préparateur physique de l'OM, celui qui les fait souffrir à longueur de journée. L'an denier, ils voulaient le mettre à l'eau lors des interminables tours de lac ici même à Crans-Montana. "C'est toujours d'actualité, se marre Cheyrou quand on lui rappelle l'anecdote. On en a reparlé ce matin, on l'a raté l'an dernier, mais là on ne désespère pas cette année, à la fin du stage, de le faire."
Il y a un an, les Olympiens avaient noué des liens importants en Suisse. Ce n'est pas un hasard si le club a de nouveau choisi la station de Crans Montana pour ce premier stage de l'année. "C'était une entrée en matière un peu particulière pour nous les joueurs, puisqu'on était arrivés ici sans entraineur. Mais c'était une excellente manière d'apprendre à nous connaitre, que ce soit sur le terrain d'entrainement, dans la forêt le matin (sic), ou en altitude quand on a été au glacier. C'était une formidable expérience pour tout le groupe, j'englobe les joueurs, le coach, le staff technique et médical. C'était de pouvoir passer un moment en dehors du contexte classique de la Commanderie."