Ce qui a changé à l'OM avec les recrues
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 13/08/2013 à 16:40
Cela a été le principal enseignement à tirer du match de l'OM à Guingamp : l'apport décisif des trois recrues olympiennes dans la victoire phocéenne.
Cela a été le principal enseignement à tirer du match de l'OM à Guingamp : l'apport décisif des trois recrues olympiennes dans la victoire phocéenne. Dimitri Payet, Gianelli Imbula et Benjamin Mendy ont été à l'origine ou à la conclusion des trois buts inscrits par l'OM au Roudourou. Mais au-delà de ça, leur impact sur le jeu de l'équipe s'est également fait ressentir. On parle là du jeu offensif, avec les permutations de Payet, les percées dans l'axe d'Imbula et les dédoublements de Mendy côté gauche. Car sur le plan défensif, ces recrues très portées vers l'avant ont aussi créé un certain déséquilibre.
C'est ce qui a été dit sur le plateau du Talk Show lundi lors de la première partie que vous pouvez retrouver sur Le Phocéen TV. "La saison dernière, on avait Amalfitano, Cheyrou et Morel, c'était sûr que c'est plus solide, plus sérieux, c'était plus un bloc équipe, mais pour marquer des buts, c'était compliqué. Là, avec Payet qui ne défend pas trop, Imbula qui n'est pas un récupérateur et Mendy porté vers l'avant, on prend plus de risques" note Michel Aliaga, satisfait de ce nouveau visage : "Je préfère un Payet qui va avoir deux-trois absences dans le match, mais qui va marquer ou faire marquer à chaque rencontre qu'un Amalfitano qui sera sérieux, mais qui va marquer 0 but et faire 0 passe."
Vous l'aurez compris, les recrues récoltent les bons points après cette première étape. Malgré leur inexpérience en Ligue 1, Imbula et Mendy ont ainsi géré sans problème leur première sous le maillot bleu et blanc. "Mendy m’a semblé très à l’aise, il a joué sans se poser de question alors quand on joue son premier match avec un club tel que l’OM, il y a toujours une appréhension, un peu plus de stress dans la préparation" note d'ailleurs Manu Dos Santos qui raconte dans La Provence qu'il avait ressenti cette pression lors de son premier match avec l'OM en 2000. Quant à Imbula, l'autre ancien Olympien Olivier Echouafni n'y va pas par quatre chemins dans le quotidien régional : "J’appréciais Barton pour sa qualité de passe, son agressivité, mais entre les deux, il n'y a pas photo !"