CdF : le président du Cannet-Rocheville explique les raisons du choix du Vélodrome

Dimanche (13h45, France 3), l'Olympique de Marseille affronte le Cannet-Rocheville en 32es de finale de la Coupe de France. Un match qui aurait dû se disputer sur la pelouse du club azuréen de N3, mais qui se jouera finalement au Vélodrome suite à un accord entre les dirigeants des deux clubs. Pour Le Phocéen, le président Manu Stella revient sur ce dénouement, à quelques jours du plus grand événement de l'histoire de son club.

Quel a été votre sentiment lors du tirage au sort ?

Manu Stella : "Au départ, ce fut évidemment une grande joie de tirer un club pareil, pour le club et les joueurs. Mais l'euphorie est vite retombée pour l'organisation du match, avec les problèmes que vous connaissez. Heureusement, on a trouvé la meilleure des solutions en allant jouer au Vélodrome".

Concernant l'organisation du match chez vous, qu'est-ce qui bloquait ? Votre stade qui n'est pas aux normes ?

MS : "Non, pas du tout. Le préfet ne voulait pas qu'il se joue ici par rapport à la proximité de Nice et les problèmes que ça pouvait engendrer entre les supporters marseillais et les Niçois. Il craignait des incidents par rapport à ce qu'il s'était passé et n'a pas voulu prendre de risques".

C'est une déception, ou au contraire une bonne nouvelle de jouer au Vélodrome ?

MS : "Si on avait pu jouer sur notre terrain, ça aurait été fabuleux, mais jouer au Vélodrome, c'est quand même un événement pour nous. Les relations avec les dirigeants marseillais ont été très cordiales, ils ont été très gentils avec nous".

Vous disputez le championnat de National 3, à quel niveau situez-vous votre équipe ?

MS : "C'est difficile de se jauger, car on joue dans une poule très difficile en N3 Méditerranée. On a un bon groupe et on vise le maintien cette saison, car il y aura pas mal de descentes par rapport à ce qu'il s'est passé l'année dernière".

Vous avez un effectif expérimenté ?

MS : "Comme beaucoup d'équipes de ce niveau, on a des joueurs qui sont passés par des centres de formation, mais aussi des jeunes de chez nous qui ont intégré l'effectif cette année et c'est une fierté. On a un petit budget, mais aussi un super entraîneur (Farid Tabet) qui fait un travail considérable et qui parvient à attirer des joueurs avec son projet sportif. Et puis, on est un très bon club formateur avec toutes nos équipes de jeunes en Ligue et notre réserve en R2".

Pour finir, au-delà du rêve d'une telle rencontre, allez-vous à Marseille avec des ambitions ?

MS : "Bien sûr, il y a la magie de la coupe de France et on peut se permettre de rêver. Après, on sait qu'on rencontre une montagne, mais je sais que mes joueurs sont motivés à bloc. Ne serait-ce que pour remercier la ville pour tout ce qu'elle a mis en place afin de permettre aux supporters de les suivre à Marseille, avec 2 500 places achetées et la mise à disposition d'une quinzaine de cars. On sera très soutenus, à nous de leur faire honneur".