Soucieux de ne pas accabler l’arbitre malgré deux expulsés, Alain Casanova concède qu’il voulait au départ passer par le côté gauche de la défense de l’OM.
Soucieux après le match de ne pas accabler l’arbitre malgré les deux expulsés de son équipe, Alain Casanova concède qu’il voulait au départ passer par le côté gauche de la défense de l’OM.
Alain, c'est un scénario cruel pour votre équipe ?
Alain Casanova : "À 10 contre 11 tout restait possible, mais à 9 c’était trop compliqué. Mais j’ai vu une équipe de Toulouse bien organisée avec du courage, de l’abnégation, un grand gardien, qui n’a cédé que sur un but venu d’ailleurs. L’idée c’était de frustrer Marseille le plus longtemps possible, en fermant les espaces à l’intérieur, en délaissant les côtés et en essayant de leur mettre des ballons dans le dos. J’ai aimé certaines séquences, mais ça n’a pas suffi. Je suis déçu et frustré pour les joueurs. Mais on est dans une période qui n’est pas facile donc ce soir on retiendra la défaite."
Quel est votre avis sur l'expulsion ?
A.C. : "Je ne vais pas commencer à commenter les faits de jeu. Je regrette que ça se passe dans des zones où on doit avoir plus de maîtrise. Après l’arbitre, prends ses décisions. Je pense que c’est un excellent arbitre, je lui ai souvent dit, je pense que c’est un des meilleurs de sa génération, qui laisse jouer, et donc je ne vais pas changer par rapport à ça. Je regrette sur une des dernières actions, il y a peut-être une petite main d’André-Pierre Gignac, mais c’est tout."
Votre option tactique était de fermer leur couloir gauche ?
A.C. : "Non, mais c’était pas de fermer leur couloir gauche. Ninkov, il a beaucoup de qualité pour contre-attaquer. Avec la Serbie il a déjà joué dans un couloir, plus dans un rôle de piston avec trois défenseurs centraux. Là, je pensais qu’il était capable face à un joueur, qui est un très bon contre-attaquant aussi, mais que l’on aurait pu passer sur le plan défensif, à deux, à trois avec Didot et Aurier qui évoluaient dans cette zone-là pour mettre rapidement le ballon devant le but. Ça laisse augurer de bonnes perspectives, mais au bout de trente minutes, il a fallu changer les plans. "