Par deux fois, Lorik Cana a donc raté ses retrouvailles avec le Vélodrome. Une première fois au mois d'avril, alors qu'il était cette saison de retour en Ligue 1 avec Nantes. Remplaçant, il n'est pas rentré en jeu, alors que l'OM était de son côté empêtré dans une belle crise, avec une très faible affluence et des virages suspendus. La seconde avec l'équipe d'Albanie donc, pour la deuxième journée de phase de groupe de l'Euro 2016, puisqu'il était suspendu après s'être fait expulser lors du premier match contre la Suisse (0-1) pour deux avertissements en première mi-temps.
Sur le plateau de "L'express'Euro" Agim Cana a reconnu qu'il avait passé une soufflante à son fils après ce carton rouge. Présent au Vélodrome en tribune officielle avec la délégation albanaise, Lorik Cana a vu des tribunes son équipe perdre dans les dernières minutes contre la France (0-2). Une large victoire contre la Roumanie pour le dernier match de poule pourrait permettre à la petite nation d'arracher une place de meilleur troisième pour les huitièmes de finale. Mais pour le paternel, l'Euro est déjà une réussite : "C'est une victoire pour nous d'être là. On a montré aussi que l'on n'était pas des hooligans, qu'on était là pour faire la fête".
Pour Lorik Cana, les retrouvailles pourraient une nouvelle fois se faire en tribunes, selon un aveu de son père cette fois-ci dans les colonnes du JDD : "Mon fils va suivre la formation de manager au Centre de droit et d'économie du sport de Limoges, comme Zidane. Son rêve serait de devenir dirigeant de l'OM".