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Interview

"C'est difficile d'être prêté par l'OM"

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 22/01/2013 à 16:19

"C'est difficile d'être prêté par l'OM""C'est difficile d'être prêté par l'OM"

Modèle pour tous les jeunes joueurs prêtés par l'OM, André Ayew revient sur cette étape déterminante dans une carrière.

Ce soir, Najib Ammari aurait retrouvé avec beaucoup de plaisir l'Olympique de Marseille. Le milieu offensif gauche confiait il y a peu qu'il s'était déjà chambré au téléphone avec Jordan Ayew au sujet de cette confrontation (lire ici). Mais comme tous les jeunes joueurs prêtés par l'OM, comme ce fut le cas de Florian Raspentino il y a tout juste quelques semaines, lorsqu'il est question d'évoquer leur trajectoire au sein du club phocéen, tous n'ont d'yeux que pour le parcours d'André Ayew. Roue de secours en 2007-2008 pour Eric Gerets, le Ghanéen a été prêté à Lorient puis à Arles-Avignon avant de devenir une des révélations de la Ligue 1 sous le maillot olympien en 2010-2011.

Promu donc grand frère spirituel alors qu'il n'a que 23 ans, le numéro 10 assure que cette voie reste la plus fiable pour réussir à l'OM. Il livre même ce qui pourrait être le guide du petit prêté marseillais :

"L'Olympique de Marseille, c'est particulier. Déjà, ça fait très plaisir quand il y a des joueurs comme Florian ou d'autres qui me prennent comme exemple. Il faut partir d'ici, quand on est dans cet environnement, tout est beau, on est à l'OM. Même si il y a beaucoup de pression, quand on est prêté, c'est qu'on a pas l'opportunité de beaucoup jouer, qu'on ne ressent pas la même pression que celui qui joue.

Mais ce n'est pas facile de partir d'ici, d'arriver quelque part, il faut prouver, il faut montrer, quand on arrive dans un club. Quand on est prêté, on n'est pas accueilli directement à bras ouvert, il ne faut pas croire. Il faut gagner sa place pour revenir encore plus fort.

Il y en a d'autres qui ont la chance de rester là, comme Jordan. Lui, il a eu la chance d'être là parce qu'il y avait toujours un peu d'espace. Il était le troisième attaquant donc c'était sûr et certain qu'à un moment il aurait l'opportunité de jouer. Mais quand c'est beaucoup plus fermé, je pense qu'il n'y a pas mieux que de jouer, et pour Florian, je suis persuadé qu'il reviendra avec la tête beaucoup plus fraîche avec six mois de ligue 1, et beaucoup de détermination".

Un message d'espoir pour Raspentino, mais aussi pour Ammari, Gadi et N'Doumbou, qui ambitionnent tous de revenir faire leur trou dans le onze marseillais à leur tour.