Bouchet prône la rémunération variable

On ne va pas revenir sur les salaires XXL d'André-Pierre Gignac ou André Ayew, tout le monde les connait. Tout le monde connait également la position des dirigeants olympiens qui ne souhaitent plus payer ces salaires "d'un autre temps" comme l'a expliqué Vincent Labrune.

Cela pose évidemment le problème des prolongations éventuelles des contrats de ces joueurs, qui arrivent à leur terme l'été prochain. Dans ces conditions, faut-il faire une croix, par exemple, sur le meilleur buteur du championnat ? Pas forcément, car il existe des solutions comme les salaires à géométrie variable, peu appréciées par les joueurs et les agents il est vrai, mais que certains clubs comme St-Etienne ont su imposer.

Pour le Phocéen, l'ancien président olympien Christophe Bouchet évoque le cas Gignac : "Ce qu'il faut se demander, c'est : y-a-t-il mieux sur le marché des transferts qu'un Gignac moyen ? C'est à dire en évaluant sa courbe de performances depuis qu'il est à l'OM, en faisant une moyenne avec les hauts et les bas. Ensuite, lui proposer une rémunération variable, ce qui permet de mesurer la détermination et l'envie du joueur. Avec ce système d'une rémunération un peu plus basse, mais qui peut devenir bien plus haute en fonction des points, des victoires, ou autres paramètres à déterminer, cela permet de bien mesurer ses ambitions avec le club. Évidemment, sa situation contractuelle lui permet de demander beaucoup, mais il y a aussi des projets de vie qu'il ne faut pas ignorer, d'autant qu'il semble attaché à Marseille..."

L'intégralité de l'entretien avec Christophe Bouchet dans la vidéo ci-dessus.