Gignac ne serait-il pas en train de payer l'intensité de ses pressings ? L'intensité de la tactique de Bielsa ? Le coach argentin n'est pas du tout d'accord...
André-Pierre Gignac traverse une période compliquée offensivement. Si son implication n'est en rien critiquable, le rendement sur les derniers matchs du meilleur buteur de Ligue 1 est pour le moins modeste (un but et une passe décisive lors des six dernières rencontres).
L'international français ne serait-il pas en train de payer l'intensité de ses pressings ? L'intensité de la tactique de Marcelo Bielsa ? Le coach argentin n'est pas, mais alors pas du tout, d'accord : "C'est un point de vue qui n'a pas de logique. Car pour que cette analyse ait une logique, les buts de Gignac devraient se produire lors des matchs durant lesquels il ne défend pas, or, il défend tout le temps. Les buts de Gignac devraient se produire au début des matchs, or, ils ne sont pas situés sur ce laps de temps en priorité. Les buts de Gignac se produisent, car il appartient à une équipe qui joue d'une certaine manière, et la manière dont l'équipe joue, c'est aussi un facteur qui apporte les situations de but dont il dispose. De toute manière, je me guide toujours en vérifiant s'il a eu ou non des opportunités de mettre des buts. Mettre des buts, c'est sa spécialité, et mettre Gignac dans des conditions pour marquer des buts, c'est l'objectif du travail qui précède la finalisation des actions. Un buteur se signale par son efficacité au moment de mettre des buts. Et ça, Gignac va toujours bien le faire. Ce qui est variable et difficile, c'est d'avoir les positions pour pouvoir marquer des buts. Je travaille beaucoup avec lui pour qu'il puisse se placer en position de tirer au but. Après, il les met au fond ou pas, comme tout le monde, mais ce qui le différencie, c'est qu'il en met beaucoup plus au fond qu'il n'en loupe."