Lors de ses conférences de presse, il arrive que Marcelo Bielsa ne prenne pas la peine d'attendre la traduction pour répondre. Ou alors, il reprend dans sa réponse des subtilités de la question qui ont échappé à Fabrice Olszewski, son traducteur.
Loin de son image d'Argentin ayant du mal avec la langue de Molière, tout juste capable d'aligner "bonjour" et "merci". "J'ai peur du ridicule et je le serais" se défend Bielsa, qui a sûrement à l'esprit le traitement médiatique de son confrère à Monaco, Leonardo Jardim. Le Portugais est tellement moqué pour ses approximations que le fond de son message n'est, lui, quasiment jamais relayé à l'échelle nationale. Bielsa a donc choisi la prudence, on ne va pas lui en vouloir !