Benfica-OM : Longoria frappe à nouveau du poing sur la table

Après avoir émis un communiqué, Pablo Longoria s'est exprimé à nouveau, cette fois-ci lors d'une entrevue avec nos confrères de RMC Sport, au sujet de l'annulation des places réservées aux fans marseillais. Cette nouvelle a été annoncée hier dans un communiqué partagé par le Benfica Lisbonne. Néanmoins, le dirigeant espagnol espère toujours une issue positive pour les 2 000 fidèles de l'OM attendus au Portugal. "La situation est devenue totalement inacceptable. En tant que président de l’Olympique de Marseille, il est impossible pour moi de l'accepter. Depuis vendredi, nous travaillons en collaboration avec toutes les parties concernées pour prendre une telle décision, incluant la préfecture, les autorités publiques et Benfica. Nous avons travaillé en coordination afin de proposer un second plan de sécurité pour accueillir les supporters de Benfica à Marseille, et nous nous retrouvons dans cette situation. Nous collaborons avec des avocats pour bien comprendre le règlement et la juridiction spécifiques au Portugal. Nous mettons tout en œuvre pour que nos supporters puissent assister au match demain, et j'espère que les supporters de Benfica pourront également venir à Marseille. Le football, c'est avoir les supporters à nos côtés", confie-t-il.

Le président olympien a ensuite tapé du point sur la table. "Respectez les gens ! Respectez les gens ! Ils ont investi dans ce voyage, acheté des billets, dépensé énormément de passion et d'énergie durant une saison si difficile pour tout le monde. Il est impératif de respecter tout le monde, cette situation est inacceptable. La première chose à faire est que tout le monde assume ses responsabilités et que le bon sens prévale, sinon en tant que président de l'OM, je me dois de respecter mes supporters qui ont fait le déplacement jusqu'ici. Nous attendons plus de 2 000 supporters. Je n'assisterai pas au match si les supporters ne sont pas au stade. C'est également un problème de sécurité, comment pouvons-nous accepter cela."