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Interview

Baup : "Une supériorité qui n'aide pas"

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 15/12/2012 à 20:36

Baup : "Une supériorité qui n'aide pas"Baup : "Une supériorité qui n'aide pas"

Après la victoire marseillaise à Toulouse (0-1), Élie Baup est revenu sur le succès de son équipe.

Après la victoire marseillaise à Toulouse (0-1), Élie Baup est revenu sur le succès de son équipe.

Élie, 21 points à l'extérieur en 10 matchs, ça fait beaucoup...

Élie Baup : "Faute de prendre des points dans certains matchs à domicile, on est dans l'obligation d'aller chercher des points à l'extérieur. C'est ce qui se passe. Pour nous, il n'y a pas d'approche différente, que ce soit à l'extérieur ou à domicile. Ce sont les matchs qui font que l'on a une forme de réussite supérieure à l'extérieur. Maintenant, on se doit de finir par un bon match à domicile pour nos supporters."

Les 8 jours de récupération avant St Étienne ne seront pas de trop...

E.B. : "Oui, car on est la seule équipe à avoir joué trois matchs en six jours. En plus, on est une équipe qui a fait beaucoup de matchs en Europa League. On sera l'équipe qui aura le plus joué à la fin de la phase aller, avec trente matchs. On nous a mis un calendrier avec trois matchs en six jours, il faut tirer un coup de chapeau aux joueurs qui se sont accrochés par rapport à cette situation."

9 points sur les quatre derniers matchs, c'était l'objectif initial ?

E.B. : "L'objectif initial... Il reste encore un match, on avait mis la barre assez haute. Tout est possible, il faut que l'on se mobilise pendant une semaine, qu'on se régénère, qu'on récupère pour préparer ce match contre Saint-Étienne, face à une équipe qui marche bien et qui est à la lutte avec nous pour les places européennes."

L'OM n'arrive toujours pas à tuer les matchs dans ses temps forts...

E.B. : "C'était un contexte particulier ce soir. Le fait d'être en supériorité numérique, parfois, ça n'aide pas. Dans la transmission, on ne joue pas assez simple, il y a de l'espace devant nous et on a tendance à porter plus le ballon, alors qu'il faut rester simple. On a eu du mal sur un terrain difficile. À la décharge des joueurs, on a eu deux matchs de suite sur un terrain compliqué. Pour mettre du rythme et faire de bonnes passes, il faut de bonnes pelouses et entre Bastia et Toulouse, on n'a pas été servi."