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Interview

Baup : "Tous responsables"

Par la rédaction du Phocéen

Publié le 09/12/2012 à 20:03

Baup : "Tous responsables"Baup : "Tous responsables"

L'entraîneur de l'OM, Élie Baup, revient sur la défaite (0-3) contre Lorient. Il évoque notamment l'arbitrage et l'ambiance dans le stade...

L'entraîneur de l'OM, Élie Baup, revient sur la défaite (0-3) contre Lorient. Il évoque notamment l'arbitrage et l'ambiance dans le stade...

Élie, c'est une nouvelle défaite à domicile qui fait mal.

Élie Baup : "Oui, effectivement, quand vous perdez 3-0 à domicile, c'est un sentiment qu'on a été à côté, que rien n'a tourné dans notre sens."

Vous avez été en colère contre l'arbitre.

E.B. : "Oui, car sur le terrain, on l'a vécu vraiment comme le tournant du match. La faute de Charles (Kaboré), on ne la conteste pas, son expulsion non plus, mais c'est l'enchainement. Il y a une faute qui peut nous être accordée, mais qui n'est pas du tout sifflée (une main lorientaise dans la surface), et derrière tout est inversé, le match bascule sur cet enchainement."

Après Lyon, vous nous aviez déjà dit que c'était une sale soirée.

E.B. : "Oui, à chaque fois que je perds, c'est très mauvais, il n'y a pas le choix. Je ne vais pas dire que c'est une belle soirée. On est vraiment touché."

C'est donc un accident de plus ?

E.B. : "Il faut arrêter d'avoir des accidents. Cela fait beaucoup trop de situations compliquées. Il faut qu'on arrive à être plus efficaces, plus consistants dans des séries de matchs, mais on n'y arrive pas."

L'ambiance était pesante dans les tribunes ?

E.B. : "Je comprends que ce soit pesant. Quand on perd comme ça à domicile, c'est difficile pour le tout le monde. On est tous responsable. Il faut passer à autre chose."

Que pensez-vous des "Labrune démission" scandés par une partie du public ?

E.B. : "Il n'y a aucune raison pour moi de crier ça contre notre Président. Ce soir, il n'était pas sur le terrain, c'est nous tous, le staff, on est tous unis, tous à mettre dans la même situation. Je ne vois pas pourquoi on montre du doigt le Président."