Baup s'en prend aux joueurs "moyens"
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 19/11/2013 à 17:35
France Football a mis à l'honneur Elie Baup et Jean Fernandez qui vont disputer respectivement leur 500e et 600e match en Ligue 1 ce week-end.
France Football a mis à l'honneur Elie Baup et Jean Fernandez qui vont disputer respectivement leur 500e et 600e match en Ligue 1 ce week-end. Si pour l'actuel coach de Montpellier, le bilan en terme de victoire est négatif, celui de Baup reste positif avec en 499 matchs dirigés, 192 victoires, 161 défaites et 146 nuls.
Dans l'hebdomaire, Baup raconte ainsi comment il a vu évoluer son rôle d'entraîneur, avec une part désormais beaucoup plus importante accordé au management et à la gestion humaine. "Avant quand je faisais une équipe, il n'y avait pas d'explications à donner. Les gars, d'eux-mêmes, ils comprenaient pourquoi ils ne jouaient pas." Baup regrette également la multiplication des intervenants et interlocuteurs auprès des joueurs au sein des équipes dirigeantes. "Quand j'ai commencé, on était trois, le joueur n'entendait qu'un parole. Aujourd'hui, comme tout le monde veut exister, il en entend plusieurs. Ca peut lui faire se poser des questions. Ca demande encore plus de vigilance."
A l'instar de Fernandez, Baup critique par ailleurs les joueurs "moyens" qui posent plus de problèmes relationnels que les "grands" joueurs. "Il y a toujours des seigneurs et des médiocres. Les grands, ils ne se réfugient jamais dans des explications nébuleuses, par rapport aux autres, à l'équipe, ils sont responsables de tout ce qu'ils font. Ils assument. Les moyens, ils se réfugient toujours derrière des excuses. Ils perdent de l'enthousiasme. On se demande même parfois s'ils aiment le football. C'est grave à dire."
Cela nous renvoit directement à ce que disait l'un de ses proches il y a quelques dans les colonnes du Parisien : "Il y a une certaine unité avec les joueurs, mais il sait que sa marge de manoeuvre se rétrécit. Et il est arrivé seul, sans staff en 2012, il lui faut gérer cet isolement. S’il est très proche de Franck Passi, il ne connaît pas le reste du staff depuis très longtemps, et beaucoup ont fait preuve de nervosité ces dernières semaines."