C'est l'une des principales critiques que les supporters marseillais font à Elie Baup : ses changements tardifs durant les matchs.
C'est l'une des principales critiques que les supporters marseillais font à Elie Baup : ses changements tardifs durant les matchs. Contre Monaco, il a fallu attendre la 85e et la 87e minute pour voir Saber Khalifa et Jordan Ayew entrer en jeu. Pourquoi cette stratégie ? Nous avons posé la question à l'entraîneur de l'OM mercredi en conférence de presse. Voici ce qu'il a répondu :
"Oui on peut tout dire... mais sauf que j'ai fait un changement à la 6e minute (Diawara blessé), ironise-t-il d'abord. Il me restait ensuite deux changements, mais comme on en garde généralement un pour les fins de match qui sont conséquentes, j'avais la possibilité d'en faire un seul vers l'heure de jeu. Et quand j'ai pris en compte ce qu'il se passait sur le terrain, c'était difficile de cibler. J'aurai pu sortir trois ou quatre joueurs à ce moment."
Si l'explication donnée ne va pas convaincre les sceptiques, Baup se défend d'être un entraîneur attentiste qui n'aime pas changer. "Ça, c'est vous qui le dites, je ne sais pas quelle expérience vous avez de ma carrière, mais j'ai fait tourner quand j'ai pu le faire."
Avec la grosse concurrence qui s'annonce cette saison à l'OM, Baup sait de toute manière qu'il va devoir gérer les égos en pratiquant un turn-over plus conséquent. Mais là encore, le technicien marseillais se montre réticent. "Le fait d'avoir des objectifs forts permet de mieux gérer cette concurrence, se rassure-t-il. Mais mon management est lié au terrain. Je ne gère pas les mathématiques, en me disant qu'il faut que chaque joueur ait le même temps de jeu... Moi j'essaie de gérer la performance sur le terrain. Si un joueur est très bon et qu'il peut jouer cinq matchs de suite, tant mieux, il jouera. Car quand ça marche bien, il faut le laisser, car ça donne des résultats."