C'est un Élie Baup concentré que l'on a retrouvé au stade Ataturk ce mercredi en fin de journée. À la veille de son premier match officiel avec l'OM...
C'est un Élie Baup concentré que l'on a retrouvé au stade Ataturk ce mercredi en fin de journée. À la veille de son premier match officiel avec l'OM, le coach marseillais a livré son sentiment.
Élie, comment abordez-vous ce match face à Eskisehirspor ?
Élie Baup : "C'est un match compliqué pour nous. On a un adversaire qui a de la qualité. C'est une équipe expérimentée. On l'a vu au tour précédent, elle est capable de s'adapter aux circonstances de jeu pour obtenir la qualification. Elle a montré deux visages différents : c'est le signe d'une équipe expérimentée."
Est-ce particulier de jouer un match de coupe d'Europe avant le début du championnat ?
E.B. : "Je considère qu'on est rentré dans des matchs officiels, des matchs à enjeux. Chaque match de coupe d'Europe est important pour le groupe de joueurs. Ça lance vraiment la saison. Pour moi, elle démarre avec ce premier match. Il n'y a pas de comparatif à faire entre un match de ce niveau et le début de la Ligue 1. La saison est lancée."
Cela vous touche de retrouver la compétition ?
E.B. : "Ça peut vous paraitre long à vous, mais finalement, les choses reviennent assez vite. J'ai une expérience de 15 saisons complètes en Ligue 1, avec 85 matchs de coupe d'Europe. Les choses se remettent en place de manière naturelle. Je ne me suis pas posé cette question. Tous les jours, j'ai été baigné dans la réalité de la préparation, pour moi c'est quelque chose qui apparait comme naturel, il y a un côté fraicheur que je retrouve en moi."
L'accrochage entre Ayew et Valbuena est rentré dans l'ordre (lire ici) ?
E.B. : "C'est le genre de choses qui arrivent assez couramment. Le tout, c'est que derrière, il y ait de part et d'autre une compréhension dans un moment délicat, et qu'il n'y ait pas de séquelle derrière. Les joueurs se sont efforcés d'apaiser tout ça et les tensions ont disparu puisqu'on s'est vu hier après midi. Aujourd'hui, ces tensions n'ont pas lieu d'être. Ça fait partie des choses qui arrivent dans un groupe."