S’il reconnaît avoir haussé le ton à la mi-temps, l’entraîneur de l’OM soulagé par la victoire, a vite retrouvé son humour à la fin du match.
S’il reconnaît avoir haussé quelque peu le ton à la mi-temps, l’entraîneur de l’OM, soulagé par la victoire, a vite retrouvé son humour à la fin de la partie.
Elie, cette victoire est-elle vécue comme une délivrance ?
Elie Baup : "Il est évident qu’il était impératif de prendre des points, de gagner un match. La manière n’était peut-être pas toujours là, pas du tout même en première mi-temps. On était un peu en retard dans tous les domaines, il n’y avait pas assez de simplicité dans les transmissions des balles, on a compliqué les choses. Faut avoir cette lucidité pour jouer très simple, et il faut également beaucoup d’engagement, beaucoup de vertus morales. C’était mieux en deuxième mi-temps, et on a obtenu ce résultat très important."
Vous avez dû hausser le ton à la mi-temps ?
E.B : "Le travail, il est ce qu’il est. Ce qui est important, c’est de parvenir à nos fins. Il nous fallait gagner. C’est la septième victoire. Par rapport à un adversaire qui ne s’était pas incliné ici, qui n’avait pas pris de buts, qui a des qualités défensives, donc ce n’était pas non plus facile."
Loïc Rémy a été en difficulté une nouvelle fois.
E.B. : "On ne l’a pas non plus toujours utilisé correctement. Il a essayé d’être mobile, de se déplacer, de jouer avec ses qualités. Quand je parlais de transmissions, il faut qu’on arrive à jouer en première intention. Quand une défense est haute par exemple, dans le dos un joueur de vitesse comme ça peut faire mal."
Vous êtes revenus à hauteur du PSG…
E.B. : "(Il coupe) Avec un match de moins ! Non, mais quand on ne gagne pas, les critiques sont là. Quand on gagne, il ne faut pas trop d’éloges non plus, rester mesuré. Quand on gagne ou quand on perd, il faut toujours accentuer sur les ingrédients qui font un match : la fluidité dans le jeu, la transmission rapide du ballon, être dans le pressing défensif, mentalement fort dans la conquête du ballon."
André Ayew était incertain. Il a finalement fait tout le match.
E.B. : "Vous savez, on est dans une période de la saison où les joueurs ont un volume pour faire les matchs. Après, tout dépend ce que l’on fait entre les matchs. Ceux qui ont joué beaucoup de rencontres ont la capacité d’être dans le rythme, avec de la récupération entre les deux, voire des soins s’il y a besoin. Le volume, la caisse comme on dit, pour faire les matchs, ils l’ont. À partir du moment où il n’avait plus de douleurs, je savais qu’il pouvait jouer."
On attendait le retour de Souleymane Diawara…
E.B. : "Je suis désolé pour vous. Il y a beaucoup de dames qui me demandent ça. J’ai fait un choix, je pense qu’il a un peu de retard encore, mais ça va venir. Lucas Mendes a joué, je trouve qu’il a fait de très bonnes choses. Souley, faudra revenir le voir, mais il va jouer !"