La réception de Bordeaux sera l'occasion pour les joueurs marseillais de découvrir la toute nouvelle tribune Ganay et de changer leurs habitudes.
Ce vendredi, la réception de Bordeaux au Vélodrome sera l'occasion pour les supporters et les joueurs marseillais de découvrir la toute nouvelle tribune Ganay.
Outre la nouvelle tribune, les joueurs et le staff marseillais vont devoir changer leurs habitudes, comme l'expliquait Élie Baup : "L'air de rien il y a un nouveau vestiaire, il y a aussi l'éclairage qui est modifié. Il y a pas mal de petits détails qui changent les habitudes dans la préparation." Pendant toute la rencontre, l'entraîneur olympien fera dos à la tribune Jean-Bouin, en phase de démolition, et forcément vide. Mais cela ne perturbe pas le coach marseillais : "Le rôle de l'entraîneur pendant le match est assez relatif. Après on a tous une expression différente, car c'est à l'intérieur de nous. Mais c'est avant le match, dans les heures et les jours qui précèdent, dans la préparation du match et jusqu'au dernier moment qu'il y a une possibilité d'intervenir. À la mi-temps aussi on a toujours la possibilité de parler et de modifier les choses. En cours de match, c'est lancé, c'est difficile d'établir quelque chose de conséquent."
De son côté, c'est non sans un petit pincement au coeur que Benoît Cheyrou prendra place dans ses nouveaux vestiaires : "C'est sur que ces travaux pèsent sur l'ambiance générale, sur le terrain, dans les tribunes. On a tous hâte, les joueurs, les journalistes et les supporters surtout d'avoir le beau stade que l'OM mérite. Quand on voit l'étendue des travaux, ça augure de bonnes choses, car le stade va être magnifique. Mais c'est sûr que pendant encore un an, tout le monde va souffrir un peu. Pour la partie émotion, et surtout pour les anciens qui y ont vécu de bons moments, ça fait bizarre de changer de vestiaire."
À la question de savoir si les contres-performances de l'OM à domicile sont liées aux travaux du stade, le milieu de terrain marseillais reste prudent : "Je ne sais pas si les travaux nous coûtent des points, mais ce que je veux dire c'est que ce n'est agréable pour personne, que ce soit les joueurs ou les supporters. Quand on a connu le vélodrome avec 60 000 un week-end sur deux, c'était quelque chose d'énorme. Les adversaires pouvaient en souffrir aussi, le fait que l'ambiance soit moins chaude, que ça soit moins fermé, ça gâche un peu le spectacle."