Baup : "Gignac a failli me décapiter"

Satisfait des actions collectives de son équipe, Élie Baup est heureux de tordre le cou aux rumeurs qui le voulaient en froid avec André-Pierre Gignac.

C'est une victoire encourageante ?

Élie Baup : "Il y a eu beaucoup de choses très intéressantes pour notre équipe. Il y a eu 17 tirs. Il y a eu des buts. On a essayé de faire vivre ce ballon, de le déplacer vers l'avant et sur la largeur. C'est intéressant à ce titre de voir des enchaînements collectifs et des buts, même si beaucoup d'autres occasions auraient pu être concrétisées. C'est un résultat avec la manière".

Vos trois attaquants ont marqué.

E.B : "Le gardien est là pour arrêter, le défenseur est là pour sortir les ballons et l'attaquant marque des buts... Plus sérieusement, c'est la logique, c'est ce qu'on aime tous, moi le premier, qu'il y ait des enchaînements, avec des ballons qui viennent des côtés et des attaquants qui finissent les actions. Je vous l'ai souvent dit, l'attaque, c'est un poste où l'on doit concrétiser le jeu collectif de l'équipe et ce soir, c'était intéressant aussi à ce titre".

Pourquoi avez-vous mis Gignac d'entrée ?

E.B : "C'est le feeling de l'entraîneur. Je sais que c'est un joueur qui a toujours adhéré au travail et chaque fois qu'il est rentré, il a toujours été professionnel, même quand il n'est rentré qu'une minute. Aujourd'hui, il a débuté de manière très positive. Il sait qu'il a encore à travailler, à marquer des buts, mais c'est très intéressant ce qu'il a montré ce soir".

Il a eu un geste pour vous après son but ?

E.B : "Il a failli me décapiter. C'est pour ça, je vais réfléchir à nouveau pour savoir ce que je fais le prochain match. S'il m'a surpris ? Il m'a plutôt enrhumé".

C'était amical ?

E.B : "Mais bien sûr. C'est pour tous ceux qui avaient bâti un conflit humain. Comme quoi, les choses, entre gens de terrain, sont toujours assez simples".