Baup : "Encore une marge pour les jeunes"
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 08/12/2012 à 11:38
Élie Baup fait le bilan de la saison de l'OM en Europa League, il évoque aussi le bienfait du repos sur les cadres.
Élie Baup fait le bilan de la saison de l'OM en Europa League, il évoque aussi le bienfait du repos sur les cadres.
Élie, à Limassol, on a vu que les jeunes avaient encore beaucoup à apprendre ?
Élie Baup : "Pour les jeunes, c'est instructif de voir ce qu'il leur reste à faire. Il y a encore beaucoup de travail pour être opérationnel, la plupart sont nés en 1994. Ceux qui marchent à Lyon ou Montpellier sont nés en 1993, 1992 ou même 1991. Nous, on a mis des jeunes de 1994, il y a encore une marge. Il faut leur faire sentir, mais ne pas aller plus vite que la musique avec ces joueurs-là."
Vous avez fait souffler les titulaires, c'était quelque chose d'important ?
E.B. : "Je n'avais pas le choix vu notre situation avec les matchs qui vont se succéder et connaissant la situation de pas mal de joueurs, on l'a vu avec Benoît Cheyrou, qui a eu un problème physique. Avec ces 25-26 matchs, ça fera 30 matchs à la trêve, il faut bien mesurer toutes les décisions. J'espère que la régénération a été bénéfique pour 10-11 joueurs qui sont restés là, cela faisait longtemps qu'ils n'ont pas eu une semaine de récupération, c'est un groupe qui joue tous les trois jours. Cette semaine, pour bien finir la saison, elle doit nous être utile, comme cela l'a été pour Morgan Amalfitano."
Jérémy Morel : "Oui, on avait besoin d'un peu de repos pour attaquer les quatre matchs qui viennent, ça a fait du bien."
Quel bilan faites-vous de cette Europa League ?
E.B. : "L'Europa League, depuis les tours préliminaires, où c'étaient de vrais matchs officiels, a permis de lancer la saison et de révéler des joueurs, comme Rafi Abdullah. Cela a permis aussi de faire une bonne série, si on a eu cette série, c'est aussi grâce aux tours préliminaires. Après, à partir du mois d'octobre, cela a été un peu plus lourd. À Fenerbahçe, on a laissé pas mal d'énergie là-bas, ce retour dans les dernières minutes a pesé sur les organismes."