L'attaquant de l'OM, Michy Batshuayi, parle de son statut de remplaçant, qui n'est pas toujours facile à vivre. Mais le Belge prend son mal en patience.
Comment tu fais pour rester concerné sachant que tu ne joues pas tout le temps ?
M.B. : "Je n'ai pas eu beaucoup de temps de jeu, mais il faut rester concentré, car le coach peut faire appel à moi n'importe quand. C'est pour ça qu'il faut être prêt."
Tu es patient à la base ?
M.B. : "Non. Mais quand j'ai mis les pieds ici, on m'a prévenu de ce qui allait se passer. Tout est juste pour le moment."
Tu as dû travailler sur la patience du coup ?
M.B. : "Oui, c'est un peu dur, surtout quand tu es jeune. Tu travailles pendant la semaine, et tu attends que ton heure arrive. Tu essaies de faire du mieux possible quand tu as des minutes que le coach te donne."
Tu marques toujours très tôt, c'était déjà le cas en Belgique ?
M.B. : "C'est la première fois que cela m'arrive. C'est dû à la concentration et à la semaine, selon comment je prépare mes matchs. J'aurais voulu que ça arrive contre Paris, mais ça ne s'est pas passé."
Comment as-tu vécu ta première sélection ?
M.B. : "Ça a été extraordinaire. J'en ai parlé avec le coach de l'équipe nationale, il m'a dit que beaucoup de choses avaient évolué dans mon jeu. C'est pour ça qu'il m'a repris."
Cela t'a donné confiance en toi ?
M.B. : "Bien sûr, l'an dernier, j'ai marqué beaucoup en Belgique et je n'ai pas été repris. Là, je joue moins et je marque moins, mais j'ai été repris. C'est un signe de confiance de sa part. Il m'a dit qu'il me suivait de très près depuis la Belgique."
Comment tu vis le fait de marquer trois doublés en déplacement, puis de retrouver sur le banc ?
M.B. : "Ça va. Je parle avec le coach. Il me demande d'être concentré à chaque fois, comme si j'étais titulaire, de rentrer en étant dangereux pour l'équipe adverse. J'essaie de faire mon devoir."
Dans quel domaine as-tu le plus progressé depuis ton arrivée ?
M.B. : "Surtout mentalement, j'ai muri et grandi. Je venais d'un championnat plus faible, c'est plus costaud ici. Je dois donner plus de moi."