Barton : "A Marseille, on doit être Bolt"
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 27/11/2012 à 07:00
Pour sa première conférence de presse marseillaise, Joey Barton a tapé fort. Il s'est notamment livré sur les chances de l'OM en Ligue 1.
Malgré les interruptions techniques pour cause de traduction, la première conférence de presse de Joey Barton a fait forte impression à tous les suiveurs de l'Olympique de Marseille. Fidèle à son habitude, l'Anglais n'y est pas allé par quatre chemins pour répondre. Les Lillois en ont pris pour leur grade (lire ici). Le milieu de terrain s'est aussi penché sur les spécificités du championnat de France, avant de le comparer à celui de son pays. Attention, jeu direct.
Joey, l'OM peut-il être champion ?
Joey Barton : "En France, le championnat est vraiment très intéressant. Vous avez six ou sept équipes qui se tiennent en trois points. En outre, je pense qu'aucun club, Marseille inclus, n'a de pression à avoir. Paris a dépensé plus de 100 millions d'euros sur le marché des transferts. Pour les Qataris, c'est de l'argent de poche. Si ça se trouve, ils vont encore dépenser 100 millions au mercato d'hiver. La pression est donc sur eux. Quand tu dépenses autant, tu te dois de finir premier. Second, c'est un échec. Mais nous, Saint-Etienne, Lyon, Lille, Toulouse, on veut tous battre Paris. Encore plus à Marseille, puisqu'il y a une grosse rivalité entre les deux villes. Moi, je suis venu aussi pour viser le titre. Deuxième ou troisième, ce n'est rien. Est-ce que vous vous souvenez qui a fini sur le podium aux derniers Jeux Olympiques sur 100 m ? Tout le monde se souvient de Bolt. Et bien à Marseille, nous devons essayer d'être Bolt. C'est difficile, mais qui ne tente rien...".
Est-ce si différent de la Premier League ?
J.B : "Tout le monde connaît la différence entre la Ligue 1 et la Premier League. Je regarde beaucoup de matchs à la télé et pour être honnête, j'ai été surpris par le bon niveau du championnat. En Angleterre, c'est moins tactique, plus d'un camp à l'autre. En France, c'est important de finir un match avec sa cage inviolée. On n'aime pas jouer avec beaucoup d'attaquants dans les équipes, se concentrant avant tout sur les contre-attaques. Beaucoup d'équipes redoublent les passes, ce que personnellement je ne comprend pas. Tu ne marques pas avec 200 ou 300 passes. Ma philosophie c'est de dire que des fois tu dois dégager la balle, mais ce qui compte avant tout, c'est de tenter sa chance quand c'est possible. C'est pour ça que les supporters viennent au stade. C'est pour ça que la Premier League est le championnat le plus regardé au monde : les gens veulent voir des buts, des tacles, du spectable."